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Studio E.T.A. et Studio Europa Sonor, Paris, France, septembre et octobre 1969
Daevid Allen (guitare, basse, chant), Earl Freeman (contrebasse, piano), Burton Greene (piano, pianoharp), Rachid Houari (batterie, tabla), Didier Malherbe (flûte, saxophone soprano), Barre Phillips (contrebasse), Gilli Smyth (chant, murmure spatial), Dieter Gewiffler (contrebasse), Tasmin Smyth (voix)
Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité
On l'oublie trop souvent... Euh, non, je recommence ; on l'ignore, mais les premières traces vinyliques de Gong se sont faites par l'entremise du label Byg ! Celui-là même qui n'hésita pas à enregistrer à tour de bras pléthore d'artistes issus de la mouvance free jazz. Fondamentalement porté sur les musiques qui se veulent avant tout des passerelles vers d'autres univers, le trio Boruso, Young et Georgakarakos ignoraient peut-être encore tout de la perle rare à qui ils venaient d'ouvrir grand leurs portes, une des rares expérience hexagonale, avec Magma, farouchement originale, à la personnalité unique et décalée, à être parvenue à s'élever à la hauteur de leurs concurrents anglo-saxons qui dominaient alors le monde de la musique pop (nda : si seulement l'emploi de ce passé était justifié...). "Magick Brother" est l'essai le plus timide jamais signé par la planète Gong. Les fondements de la myhtologie Pothead Pixies est déjà là, dessins et mugissements orgasmiques à l'appui, mais le tout reste encore trop ancré dans un format chanson, certes clairement inspiré du coin fumette, que pour vraiment faire la différence. Pour l'instant, peu d'éléments distinguent ce Gong là des premiers pas psychédéliques d'un Floyd auquel on rajoutera ce côté déjanté et surréaliste qui faisait déjà merveille sur les premiers essais de Soft Machine, groupe dont, pour rappel, Daevid Allen faisait parti au départ, et qu'il ne pu rejoindre sur les terres protestantes d'Albion, pour d'absurdes raisons de passeport pas en règle... Ça ne s'invente pas ! Si pour des raisons évidentes de connexions facilitées par l'existence même du label, des artistes comme Barre Phillips, Earl Freeman ou Burton Greene viennent prêter main forte à Allen sur ce "Magick Brother", c'est plutôt sur des gens comme Gilli Smyth, sa compagne, ou Didier Malherbe (instruments à vents) qu'il pourra compter par la suite, pour asseoir, de manière définitive, le monde fantaisiste de la planète Gong.
note Publiée le samedi 1 novembre 2003
Note moyenne 4 votes
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Ouais mais, tu mets combien à Angel's Egg et You après ? 8 boules ?
3 bulles pour cette merveille, quelle hérésie lutinesque. On va se cotiser pour t'acheter des coton tiges Progmunster !
Les commentaires plus bas du gars ou de la garcette Aur sont justes et pertinents. L'influence de Barrett est très prégnante à la fois dans la voix et les accords de la gratte sous effets du Daev.