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Pete Lockett's Network Of Sparks › One

  • 1999 • Via 5010012 • 1 CD

10 titres - 62:53 min

  • 1/ Conundrum (1:30)
  • 2/ Travel Light (7:39)
  • 3/ Self Portrait (5:09)
  • 4/ Voices Apart (5:40)
  • 5/ Complex Transactions (7:13)
  • 6/ Groove Oddity (7:39)
  • 7/ Lumina (6:06)
  • 8/ Irreversible Blue (5:45)
  • 9/ Prism (6:37)
  • 10/ Full on II (9:35)

informations

Livingstone Studios, Brownhill Studios, London View Studios, Londres, Angleterre, 1999

line up

Bill Bruford (batterie, gong), Nana Tsiboe (djembe, congas), Johnny Kalsi (dhol), Simon Limbrick (marimba, darabuka, vibraphone), Pete Lockett (tablas, vibratone, marimba, talking drum, dumbeck, frame drum, tar, shakers, konnakol, bongos, percussions, effets), Pam Chowhan (claviers)

chronique

Les amoureux des percussions vont, à coup sûr, se régaler avec ce fabuleux album, conduit par le Network of Sparks de Pete Lockett, un percussioniste qui s'était déjà fait remarquer sur quelques productions de l'écurie Realworld. Argument de poids : l'invité de marque de cette session n'est autre que Bill Bruford. Et il va sans dire que son sens de la mélodie, couplé à sa fascination pour les temps impairs, s'accordent à la perfection à ce travail d'orfèvre qui semble faire écho, mais en mieux, à l'expérience "M'Boom" menée fin des années soixante dix par Monsieur Max Roach (dont le "Self Portrait" est adapté ici). Sur ce disque, les amateurs éclairés de King Crimson retrouveront deux titres qui figuraient au programme de la set list de la formation en double trio, "Conundrum" et le célèbre "Prism" de Pierre Favre. A tour de rôles, souvent à deux, quelques fois à trois, mais aussi parfois tous ensemble, à cinq, batterie, marimba, darabuka, djembe, dumbeck, congas, vibraphone et autres percussions en tout genre vont se frotter les uns aux autres pour révéler une musique toujours vibrante mais également lumineuse. En dix titres, de longueurs raisonnables, où chacun y va de son petit solo, on explore les variations infinies que permettent les ensembles polyrythmiques. Même si certains morceaux évoquent les travaux de Steve Reich ("Travel Light" est de ceux-là), beaucoup démontrent également que sans les musiques Moyen-Orientales ou d'origine Indiennes ("Voices Apart", "Groove Oddity", "Irreversible Blue" et "Full on II"), nos tristes blanc becs d'occidentaux en seraient encore et toujours réduits à jouer sur des déclinaisons peu évoluées de ce fadasse 4/4 qui, de nos jours, continue, en vers et contre tout, à nous empoisonner la vie en dictant hélas son implaccable loi. Un peu d'exotisme et de relief dans ce monde terne et prévisible nous ferons le plus grand bien.

note       Publiée le mardi 28 octobre 2003

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    boumbastik Envoyez un message privé àboumbastik
    "Sans les musiques Moyen-Orientales ou d'origine Indiennes, nos tristes blanc becs d'occidentaux en seraient encore et toujours réduits à jouer sur des déclinaisons peu évoluées de ce fadasse 4/4 qui continue à nous empoisonner la vie en dictant hélas son implaccable loi.". ABSOLUMENT ! Etant musicien moi-même, je ne comprends pas comment (ou pourquoi) certains artistes s'enferment tout au long de leur carrière dans ce poum-tchik-poum-tchik rassurant, certes, mais ô combien ennuyeux ! L'Orient, l'Asie, oui, mais aussi, moins loin, les Balkans. Jetez une oreille sur les fanfares tsiganes de Serbie ou de Macédoine : ces rythmes tellement joussifs en 7/8, 9/8 empêchent à jamais les danseurs de se reposer ! Tous les 7 temps, un p'tit coup de pied au derche et c'est reparti !