Vous êtes ici › Les groupes / artistesLLiving Colour › Vivid

Living Colour › Vivid

détail des votes

Membre Note Date
Aladdin_Sane      jeudi 3 mai 2018 - 14:03
empreznor      dimanche 2 novembre 2008 - 21:04
taliesin      vendredi 5 février 2021 - 15:06
NevrOp4th      lundi 30 août 2010 - 19:49
pinnickX      lundi 8 juin 2009 - 20:45
Dun23      jeudi 4 septembre 2008 - 00:11
sergent_BUCK      mercredi 31 mai 2006 - 15:20
Progmonster      mardi 28 octobre 2003 - 18:26
Sheer-khan      mardi 28 octobre 2003 - 17:55
Seijitsu      mercredi 12 novembre 2014 - 20:56

cd • 11 titres • 49:08 min

  • 1Cult of Personality4:54
  • 2I Want to Know4:24
  • 3Middle Man3:47
  • 4Desperate People5:36
  • 5Open Letter [To a Landlord]5:32
  • 6Funny Vibe4:20
  • 7Memories Can't Wait4:30 [reprise des Talking Heads]
  • 8Broken Hearts4:50
  • 9Glamour Boys3:39
  • 10What's Your Favorite Color ? [Theme Song]3:56
  • 11Which Way to America ?3:41

informations

Skyline , Sound on Sound et Right Track Studios, New York City, USA, 1988

line up

Will Calhoun (batterie, percussions, chœurs), Corey Glover (chant), Vernon Reid (guitare, choeurs), Muzz Skillings (basse, chœurs)

Musiciens additionnels : Public Enemy (6), Mick Jagger (harmonica 8, choeurs 9), The Fowler Family (choeurs 5)

chronique

  • black metal fusion

Le premier Living Colour restera à jamais salué, non pas forcément pour son contenu, mais avant tout pour ce qu'il représente, et ce qu'il impliquera par la suite. Premier groupe métal 100% black à tenir la dragée haute face aux ténors du genre, ce "Vivid" relève de l'exploit dans un milieu qui se veut l'exact reflet de la société dans laquelle on vit. Avec cet album, Living Colour fait s'écrouler une barrière qui, hélas, aura avant tout des répercussions d'ordres économiques. Pourtant, le groupe de Vernon Reid et Corey Glover n'est pas avare en discours idéologique, au moment même où le monde subit lui aussi un chamboulement inattendu dont on paye aujourd'hui les conséquences (fin de l'Apartheid en Afrique du Sud, effondrement du bloc communiste, chute du mur de Berlin). Cela démarre très très fort avec "Cult of Personality", titre qui demeurera sans doute à jamais le plus emblématique du groupe. Et on serait tenté de dire qu'à part ça, il n'y a rien d'autre à signaler (voilà, c'est fait). Car en dépit de très bons titres, bien construits, bien joués ("Desperate People", "Open Letter (to a Landlord)"), rien n'arrive à la hauteur de cette gifle en introduction d'un album qui se veut incisif. La critique sociale se porte bien, merci pour elle, et s'illustre aussi bien dans "Middle Man" que l'enlevé "Which Way to America ?" qui conclut le disque. Tout au long du parcours, Living Colour varie les plaisirs en revendiquant des couleurs autres que rock (les funky "What's Your Favorite Color ?" et "Funny Vibe" après un démarrage en trombe, le léger "Broken Hearts", le presqu'antillais "Glamour Boys"). Si les idées sont là, pleines de vigueur, la production de l'époque, caractéristique d'un manque de dynamique et de relief, rend le tout assez inoffensif, pour ne pas dire aujourd'hui complètement désuet. Heureusement pour nous, Living Colour va s'employer à utiliser la même recette pour son disque suivant, l'excellent "Time's Up" qui, tout en demeurant varié, représentera en soi une forme d'aboutissement.

note       Publiée le mardi 28 octobre 2003

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Vivid" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Vivid".

notes

Note moyenne        10 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Vivid".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Vivid".

(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
avatar

C'est drôle cette période si spécifique de metal-funk eighties, à l'écoute de Broken Heart on sent bien que c'est exactement la même période que le FNM du début. Bon tout a été dit sur le titre d'intro, mais toute la première moitié est une grosse branlée (Desperate People). Quand ça joue du funk, ça joue du funk mais c'est beaucoup plus metal que Fishbone qui a la même époque oeuvrait dans un style voisin (question fusion) et faut quand même dire que Vernon Reid a du en traumatiser plus d'un, à commencer par Tom Morello. C'est ce qui ressort sans doute le plus une fois passé le gros kiff du gros tube, ce putain de guitariste avec ce son de fou.

mangetout Envoyez un message privé àmangetout

Je ne connaissais pas cette reprise du "Memoiries can't wait" des Talking Heads, bon, même si elle n'est pas désagréable, voire plutôt bien foutue, on est quand même à des années lumières de l'originale et son atmosphère psychotique truffée de bizarreries cold-funk (merci Eno).

Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Qu'est-ce que j'ai pu l'écouter cet album à la fin des 80's. J'adorais "Memories can't wait" avant de savoir que c'était une reprise de Talking Heads. La version de cette chanson sur l'EP "Biscuits" est phénoménale.

Note donnée au disque :       
Seijitsu Envoyez un message privé àSeijitsu

Vraiment dommage que le (fabuleux) premier morceau bouffe tout le reste.

Note donnée au disque :       
E. Jumbo Envoyez un message privé àE. Jumbo

Ben juste avant que le chanteur n'assène "cult of personality", j'ai toujours l'impression qu'il va dire "hotel california"...