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Stem Concert Hall, Indiana University Southeast, Comstock Concert Hall, Louisville University, 221 Woodbine Street, Utah State University, Skidmore College, Iroquois Middle School, New York City, États-Unis, juillet 2001 - juin 2003
Kyle Crabtree (batterie), Wendy Doyle (violoncelle), Christian Frederickson (violon, claviers), Edward Grimes (batterie, claviers), Rachel Grimes (piano, claviers), Eve Miller (violoncelle), Jason Noble (guitare, basse, batterie, percussions, claviers), Shannon Wright (voix), Matthew Annin (trompette), Doug Elmore (contrebasse), Jane Halliday (violon), Sarah Hill (violon), Jamie Hofman (violon), Karl Olsen (contrebasse), Marcus Ratzenboeck (violon), Jennifer Shackleton (violon), Scott Staidle (violon), Tim Zavadi (clarinette)
Ne me demandais-je pas, non sans une certaine ironie, qui serait susceptible de réaliser l'album néo-classique par excellence que A Silver Mt.Zion semble s'être résigné à oublier à force de singer son grand frère, Godspeed You Black Emperor! ? Qui l'eût cru ; voilà que tombe dans mon escarcelle une réponse toute faite, mais là encore, une réponse que je n'attendais pas. On connaît la propension de Rachel Grimes et son groupe à lorgner vers cet idiome, et cela nous a déjà donné de superbes résultats de par le passé. Alors qu'on ne les attendait plus (c'est vrai qu'ils savent se faire très discrets), Rachel's nous revient avec son second disque réalisé pour une pièce de théâtre dont l'album en porte le nom : "Systems/Layers", en collaboration avec le Saratoga International Theater Institute. On se souvient encore de l'ambiance intimiste et feutrée du magnifique "Music for Egon Schiele". "Systems/Layers", bien que destiné à servir le même but, s'en écarte ostensiblement, tout d'abord par son choix délibéré de ne mettre aucun membre du groupe à l'écart pour cette expérience. Il y a donc de la guitare et de la batterie aussi sur "Systems/Layers". Ensuite, et bien que l'instrument de prédilection demeure le piano, ce sont les cordes qui, une fois encore, prédominent, avec un ensemble beaucoup plus conséquent, qui lui donne, par moments, le relief des grands orchestres. Nous sommes donc au final aux antipodes de l'approche intimiste et minimale introduite sur "Music for Egon Schiele", même si certains moments l'évoquent inmanquablement. "Systems/Layers" est donc différent, pas aussi bon que leur second disque, mais en tout cas nettement supérieur à tout ce que le groupe a fait depuis. En rélaité, et comme je le laissais deviner en préambule, l'ambiance générale qui se dégage de ce disque est véritablement à mettre en parallèle avec ce que A Silver Mt.Zion avait accompli sur son premier essai (dialogues, bruitages, musique sombre et introvertie à l'appui). A bon entendeur...
note Publiée le mardi 28 octobre 2003
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