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Ecrit par Mozart. Produit par Lutz Demmler.
Le moins que l'on puisse dire c'est que les allemands de Umbra et Imago ne font pas dans la dentelle. Même si les gros sabots teutons sont bien connus, Mozart et cie ont bien du mal à rendre leur album "Mea Culpa" homogène. Pourtant tout commençait bien avec "Lieber Gott", rengaine dark wave avec Peter Heppner de Wolsheim comme invité. Mais ça se gate avec "Schmerz", où les hurlements du sieur Mozart deviennent vite insupportables. "Mea Culpa" quant à elle est plus acceptable grâce l'intervention de Felix de Crematory. "Goth Music" rattrape le tout avec un morceau lancinant, hypnotisant et "Weinst du ?" est un des titres les plus dance floor avec des incursions celtiques. La kitscherie qu'est "Rock me Amadeus" est amusante mais "Vater" qui se voulait être un angélique coeur d'enfants pour finir l'album tout en douceur devient vite assomant, dommage ! Un album inégal où quelques perles sont noyées dans un ensemble de morceaux plutôt baclés.
note Publiée le mardi 19 juin 2001
Meââââââ, Meââââââ Culpâââââââââ !!! Mea culpa, oui, d'avance, mes choucas... Il faut pourtant bien l'admettre devant ce flagrant panache: Umbra Et Imago suit ici son sommet esthétique après Machina Mundi, certes moins gutsien (d'où une note un peu timorée), chaque morceau ayant son petit truc à offrir, sa petite saveur "plastique mou" bien à lui. Mélancolie dark wave senteur chlorophyle-pomme-cassis avec le lover boy de Wolfsheim/Schiller en guest sur "Lieber Gott". Dark hip-hop metal moyen-âgeux à grand renforts de synthés-trompettes sur "Teutonenlied". Mozart le dévergondé grogne, rote, brame, invoque ses salopes grimées en tirant la langue comme Linda Blair dans tu sais quel film, bref il fait le porc comme à son habitude avec quelques passages où son chant plus chatoyant (si cet adjectif est envisageable) voire romantique (rot-mantique) fait des merveilles, il se lâche même complètement sur un "Schmerz" rétamé de chez rétamé, faisant rimer chant gothique avec composition vocale semi-glaireuse de panda en rut très karacho, on ne sait pas trop s'il est possédé par Pazuzu ou si c'est une panne sexuelle malheureuse au moment de combler sa sixième goule qui l'a mis dans cet état mais bref, on y croit. On le sent chaud-bouillant sous sa capuche, et même, dans ces quelques furtifs instants comme arrachés d'on ne sait trop quelle dimension parallèle du mauvais goût cosmo-goth, quelque chose de l'ordre de l'indicible vient nous murmurer 'sataaaaan, saaaataaaan' au creux de l'oreille, sournoisement. Ecoutez, c'est dans ces moments où les chuchotis du sire se font les plus vicieux... l'entendez vous ? Il y'a évidemment les chansons incorporant des éléments electro voire technoïdes (leur passif dark wave, il en reste quelque chose), encore, mais ils sont ici mieux intégrés (si on puit dire) que sur le précédent Machina Mundi qui avait un côté bancal; prenez par exemple le tube à binious "Weinst Du?" avec les bouffons de Tanzwut. Wouh-ouh ! C'est con mais bon... La complainte tire-larmes ultra-kitsch "Vater" avec les choeurs de moutards des jeunesses mozartiennes me déplaisait fortement avant, aujourd'hui j'avoue l'écouter sans déplaisir même si on est en-deça du reste de l'album et si y'a un côté un peu Mireille Mathieu. Toujours le traditionnel morceau SM goth occulte, ici symbolisé par un "Goth Music" pas tip-top comparé au "Gothic Ritual" mais bon, on se ratrappe sur "Prinz Vogelfrei" et sa basse addictive (et les sussurements de Mozart trop sensuels!). Le refrain est hideux-licieux, comme les meilleurs refrains d'U&I. Ah, et j'oubliais la reprise de Falco... Mieux que l'originale ! Une belle orgie, avec les couinements en background et les couplets qui gourmandent et tout, et ce pur refrain, du très grand spectacle, digne de ces gros schleus vampiresques. Voilà je pense avoir dit à peu près tout, vous savez que tout ça est de mauvais goût mais qu'importe le falco tant qu'on a l'ivresse. Le maquillage, c'est super-chouette, en fait des fois il suffit d'en avoir pour être goth, n'en déplaise aux puristes. Un disque hautement débile et maquillé mais chouette, qui s'apprécie comme ces vieux classiques du bis italien qu'ils rééditent en dvd à la pelle ces derniers temps.
note Publiée le dimanche 18 octobre 2009
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joli
"une panne sexuelle malheureuse au moment de combler sa sixième goule". Et oui, le méat coule pas.