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1-9 enregistrés à Musik Front, 1989 ; mixés au Studio RM par The Anti-Klan 10 extrait de la compilation ‘Altered states of consciousness’, UPD 1991 11-12 premiers enregistrements, 1988
1989 : LP noir+livret A5 six pages
2001 : CD digipack trois volets+titres bonus
Quelle bonheur que de pouvoir enfin écouter le premier manifeste de ces rois de l’indus cauchemardesque. Edité en 1989 ( !) en vinyle par Cold Meat Industry, le même label nous sort une version cd de belle facture (comme d’hab’), avec en bonus, un titre de compil’ (‘Fire’) ainsi que les premier enregistrements (11, ‘Dead broadcast’). Autant dire que c’est là une page plus que recommandée dans l’histoire de la musique industrielle nordique. Les ambiances sont déjà bien glauques (l’excellent ‘Auguste Piccards nightmare’), et les nappes sont très minimalistes : seules la rythmique, lourde et hypnotique, et la voix, distortionnée et inquiétante (bon ok, on se doute que c’est pas du Mireille Mathieu), nous rappellent que quelque chose d’humain ( ?!!) se cachent sous ces assauts démoniaques (‘Malfeitor’, ‘Cold face’, ‘Fire’). L’ensemble est bien sûr marqué par un son bien ‘old school’ (‘The death of Lasarus’, ‘Introspektion’, ‘Ecaf Dloc II’) : on pense parfois à SPK, Coil (dans certains délires) ou encore Sleep Chamber pour les ambiances dérangées. Bref, un grand moment d’indus par de vieux briscards dont on attend désespérément (et c’est pas peu dire) le nouveau méfait.
note Publiée le mercredi 15 octobre 2003
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Martial, minimaliste, froid, ce Maschinenzimmer 412 est la bande son idéale pour faire ses courses au supermarché un samedi matin. Maintenant, toutes les pistes ne se valent pas. Un album qui reste à écouter cela dit.
Jouissif rien de plus, cette ambiance et cette rythmique qui martèle le cerveau j'en redemande, bien différent de l'album précédent en fait. Mais j'aurais quand même préféré commencer par cette galette plutôt que par MZ 412, ça m'aurait évité de faire l'impasse pendant tant d'années sur ce Malfeitor presque parfait en tout point.