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Jay-Jay Johanson › Poison

cd • 14 titres

  • 1Believe in us
  • 2Colder (I want you no more)
  • 3Keep it a secret
  • 4Alone again
  • 5Escape
  • 6Anywhere anytime
  • 7Time is running out
  • 8Poison
  • 9Humiliation
  • 10Suffering
  • 11Changed
  • 1275.07.05
  • 13Far away
  • 14Whispering words

informations

Break my heart, Cosmos, Soundtrade Studios, Stockholm, Suède

Présence de Robin Guthrie (Cocteau Twins) à la guitare

line up

Jay-Jay Johanson (chant, claviers, mélodica, programmation, arrangements, effets), Erik Jansson (piano, claviers, guitare, basse, melodica, effets), Magnus Frykberg (percussions, programmation, guitares, basse), Robin Guthrie (guitare), Leo Helidén (basse, guitare), Bang Bang (vocodeur), Frederik Gustavsson (batterie), Petra Johansson (flute), Claudia Bonfiglioli (violon), David Björkman (violon), Torbjörn Helander (vielle), Lars-Erik Persson (violoncelle), Sadie (choeurs), Joakim Sandén (choeurs)

chronique

Ma découverte de Jay Jay Johanson n’a rien de romantique, je la dois à une pub (je ne sais plus très bien pourquoi d’ailleurs) ; je n’oublierai jamais la mélancolie glacée et feutrée qui m’a pris la gorge en écoutant cette bande-son…Ce morceau s’intitule ‘Believe in us’ et ouvre l’album ‘Poison’. Si le design de la pochette évoque Alfred Hitchcock et Portishead, n’en soyez pas surpris car c’est un bon résumé de la musique elle-même : un trip-hop nocturne d’une tristesse à vous fendre l’âme. Arrangements bluesy lancinants, pianos feutrés, claviers glaciaux, scratchs discrêts, les compositions ont ce charme glauque des fins de soirée d’après rupture où le chagrin se noie sans succès au fond d’un whiskey. Ce n’est pas tout, la voix de Jay Jay reste la pièce maîtresse de cette mélancolie terrifiante. Quelque part entre l’androgynie et la fragilité, elle semble porter en son timbre tant de malheur et de résignation…on adore ou on déteste. Si le disque compte bien quelques maladresses comme le moyen ‘Keep it secret’ et sa guitare électrique un peu malvenue, il inclut surtout de véritables perles aux orchestrations riches et travaillées comme les superbes ‘Believe in us’, ‘Colder’, le très Portisheadien ‘Poison’ ou ‘Humiliation’. Tout en ces chansons évoque la douleur de la rupture, l’incompréhension face à l’abandon, à éviter en cas de problèmes sentimentaux donc.

note       Publiée le lundi 6 octobre 2003

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Note moyenne        9 votes

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zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Précieux, horripilant, mais y a quelque chose .

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zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

Super ! Un fan de Portishead ! ça doit déchirer ! Et bien non, ça déchire point... Mais y a quelque chose

Note donnée au disque :       
Gouzi Envoyez un message privé àGouzi

"Du papier peint" ... Alors ce n'est certes pas son meilleur album (à ce titre, The long term physical effects ...) mais à ce compte là, Chet Baker (sa plus grosse influence) aussi c'est du papier peint. Non, il ne manque ni d'authenticité, ni d'originalité, tout en étant capable de se remettre en question, et non sans un certain brio comme il l'a fait avec les 2 albums plus électros qui suivront Poison(avec entre autre un coté précurseur du revival 80 au goût du jour quelques années plus tard; d'ailleurs guest sur un album de The Knife). Il y en a peu qui ont su allier un tel désenchantement avec un sens mélodique aussi fin :Tim Bucley, Nick Drake, à la limite leonard Cohen ... Alors JJJ n'aura évidement jamais la notoriété de ceux là mais il aura su, de surcroît, inscrire sa musique dans une certaione modernité marginale de son époque (à l'instar d'un I'm a losser Beckby) et ou, de toutes façon, tout est devenu denrée périssable. Un grand talent quoi qu'il en soit, de ceux qui sont irremplaçable dans certaines circonstances liées à des émotions particulières.

taliesin Envoyez un message privé àtaliesin
zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

pick-photo d'un cliché de Douglas Pearce datant de 1989

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