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Ecrit et enregistré par Peter Andersson, 1996
Peter Andersson (tous instruments)
Comme je l’ai dit dans la chronique de ‘Elemental severance’, le premier album, Peter Andersson nous plonge dans les méandres cosmiques du space-ambient, en hommage aux maîtres du genre (Tangerine Dream, Klaus Schulze ou encore Pink Floyd). Bien évidemment, la technologie ayant évoluée, le son se veut plus multidimensionnel et surtout permet à l’univers d’Atomine Elektrine de faire fi des limites du temps et de l’espace. Sorte de croisement entre Biosphere, Delerium (période ‘Spheres’) et les influences sus-citées, c’est un véritable voyage vers une dimension inconnue, un trip qui vous fera passer par l’état de transe et la résurgence de souvenirs lointains (c’est en tout cas mon sentiment perso à chaque fois que j’écoute cet album). ‘Archimetrical universe’ s’écoute d’une traite, tant ses longues plages ambient ne semblent en former qu’une seule : former un tout, avec l’univers infini, avec sa propre psyché, voilà un objectif que rarement un album aura atteint avec autant de subtilité et de sérénité. Les quelques rythmes/percussions qui jalonnent le parcours (‘Sagittarius cloud’, ‘Ishtar terra’, ‘Amphitrites patera’) accentuent l’état de transe comme pour signifier un ‘décollage’ vers l’infiniment grand, et l’utilisation de ‘drones’ (ou bruits) révèle l’aspect extra-terrestre de ce trip. Une pure merveille comme on dit…
note Publiée le jeudi 2 octobre 2003
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Ecouté "The Deep Invisible" une odyssée spatiale, sons telluriques, musique des sphères, super nova et vaisseaux spatiaux .... du grand Andersson une fois encore.
Comment ça, c'est de l'ambient?! Moi, j'appelle ça de la deep-techno. Ou de l'abstract-techno, à la limite. ("Ishtar Terra" et "Amphitrites patera" sont à ce titre exemplaires.) Et cela sonne beaucoup moins comme de la musique cosmique à la TD que comme certaines vieilles signatures warpiennes injustement oubliées (et non chroniquées ici, ce qui est dommage). Je pense à B12 par exemple. La présence récurrente de loops (cf. "Cygnus Loop" I, II et III) l'indique: point ici de progressions harmoniques à la manière des grands performers synthétistes d'antan (TD, Schulze, Jarre et consorts), mais une suite de grooves (particulièrement réussis) se montant et se démontant par additions et soustractions de boucles aux delays et reverbs soigneusement calculés. C'est du reste fait avec un art si consommé que, même quand le morceau ne comporte pas de rythmique "explicite", comme "Hesperia fossae" dans sa première partie, on l'entend quand même! La référence à Biosphere ou, du moins, au Biosphere proto-ambient et encore très techno de "Microgravity" et "Patashnik", me semble en revanche des plus pertinentes. Moralité: un bien beau disque, avec beaucoup de charme, même si aujourd'hui, comme à l'époque de sa parution, ledit charme paraît un peu suranné. Encore une fois, merci pour cette découverte, Marco.