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Enregistré, mixé et produit par Pelle Säther et Manegarm à Underground studio, les deux premières semaines d’octobre 2002.
Jonas Almquist (guitare) ; Pierre Wilhelmsson ; Erik Grawsiö (batterie et vocaux) ; Markus André (guitare)
Tresses et grosses moustaches, tonneaux de bières, drakkars et tavernes à bûcherons… il y a bien des envies guerrières et des lâchages épiques dans le monde de Manegarm, mais ce troisième album plutôt sympathique des suédois ne sort de son auberge qu’en de rares occasions. Un son puissant et propre, une intégration du violon folklorique et dansant qui semble couler de source, un bon savoir-faire dans la construction des morceaux et une inspiration mélodique au rendez-vous, «Dodsfard» apporte son lot de passages en guitares claires et mélancoliques, en chœurs vikings de qualité, en riffs furieux et sans pitié, en leads épiques et breaks malins. Un son de batterie un peu faiblard et quelques fautes de goûts tel le chant très mal dégrossi de «Agirs vrede»… on se surprend tout de même assez régulièrement à marcher avec les quatre bonhommes en quête de grosses bastons. Mais cela reste une quête ; il manque malheureusement une dimension à Manegarm. De bonne facture, la musique n’arrive pourtant jamais à surprendre, à émouvoir ou à claquer la gueule. C’est régulièrement furieux, souvent mélodique, toujours bien foutu, «Ursjalens visdom» est même une excellente pièce au thème acoustique magnifique et au déroulement prenant… mais tout cela ne suffit pas, et on se demanderait presque pourquoi. Les fans du genre seront servis, mais le simple amateur de musique en quête de petit plus passera son chemin. Toute personne susceptible de se mettre à danser à l’écoute de récits guerriers chantés sur lies de bières et violons endiablés, les amateurs de vocaux tonneliers passant du black au death par soucis d’expressivité, les férus de bonnes histoires et de poils sur le torse devraient jeter une oreille à ce nouvel album, car il remplit son rôle de troubadour barbu. Mais il existe Finntroll, il y a Asmegin… et la bataille de haches dans laquelle Manegarm a décidé d’entrer il y a maintenant 8 ans, a depuis ses débuts trouvé d’autres hérauts.
note Publiée le dimanche 28 septembre 2003
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Note moyenne 6 votes
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Vraiment mezzo en plus la pochette une quasi pompe du premier album de thyrfing. Le chant semi clair est vrai infâme. Reste la prod' bien massive qui fait illusion au début. Mais sur la durée les riffs sont bien rébarbatifs.