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Clan Of Xymox › Clan of Xymox

cd • 10 titres

  • 1A day
  • 2No words
  • 3Stumble and fall
  • 4Cry in the wind
  • 5Stranger
  • 6Equal ways
  • 77th time
  • 8No human can drown
  • 9A day (remix)
  • 10Stranger (remix)

informations

Palladium Studios, Edinburgh, Ecosse

line up

Ronny Moorings (chant, guitare, synthé), Pieter Nooten (chant, synthé), Anke Wolbert (basse, synthé), Burt Bartan (clavier)

chronique

On peut diviser la carrière de Clan of Xymox en deux périodes principales. La première que l’on pourrait qualifier de ‘new wave cold’ au sein de 4AD, puis celle de la résurrection à partir de 1997 et un virage nettement plus gothique suite à quelques années d’expérimentations électro-pop indigestes sous leur premier nom, Xymox. Cet album, sobrement baptisé ‘Clan of Xymox’ est le premier de nos Hollandais sous ce nom et l’on peut aisément le qualifier de coup de maître. Servi par une production impeccable et un mixage superbe, le groupe nous y livre une new wave froide et mélancolique aux atmosphères planantes, parfois inquiétantes (l'intro de 'Stranger') quelque part entre l’esprit cold wave des premiers Cure mais avec une touche moins glauque. Mariant à merveille sonorités électroniques (de par un travail poussé des claviers, tout en nappes, qui évoquent volontiers The Danse Society) et guitares cristallines, Clan of Xymox développe d’emblée un style très mature et personnel en donnant un espace, une profondeur, un écho à sa musique, ce qui en accentue l’aspect mystérieux, brumeux. Mélodiquement, c’est très efficace, les structures savent se faire complexes tout en conservant un côté pop, direct qui sied à merveille au timbre plaintif de Roony Moorings. Même si certaines orchestrations et sonorités ont un feeling très ‘eighties’, l’album n’a selon moi pas pris une ride et reste un classique du mélange parfait entre cold wave et new wave.

Chef-d'oeuvre
      
Publiée le mardi 23 septembre 2003

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ProgPsychIndus Envoyez un message privé àProgPsychIndus

J'aime beaucoup Twist of Shadow, même si il n'a pas l'aura des deux premiers, plus pop New wave, le dernier grand album de Xymox, vu en concert a l'époque, grand souvenir. Le suivant Phoenix a de bons titres aussi, même si l'on sent qu'ils vont dans une autre direction. Les deux inédits du maxi Phoenix of my Heart sont super bons ! Après la période techno foireuse est horrible... Comme toi Richard pour la suite deux bons titres par albums noyé dans une soupe darkwave sans saveur.

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Richard Envoyez un message privé àRichard

Je reste un indécrottable amoureux des deux premiers albums des Néerlandais. Ils demeurent une superbe et définitive invitation à une mélancolie dansante. Moorings avait sans doute déjà tout dit. Après, le constat est très très simple. Passe encore 'Twist Of Shadows' sous le nom de Xymox avec entre autres l'excellent 'Evelyn' puis un retour gagnant avec le gothiquement réussi 'Creatures'. Depuis, c'est la touche Moorings : 1 ou deux titres valables par album noyés dans une dark wave pataude, monotone, paresseuse et totalement dépourvu d'originalité. Et le pire dans tout ceci, c'est que ce groupe fonctionne encore. Je ne suis pas loin de penser qu'il a su fructifier ses œuvres et son aura des années 80 à outrance, une forme d'hold-up artistique en somme.

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Medusa Envoyez un message privé àMedusa

Un chef-d'oeuvre, comme Medusa, leur second album ! Mais plus difficile d'accès... C'est à la moitié de l'album que celui-ci prend tout son relief, notamment avec le célèbre (pour tout goth qui se respecte) tube Stranger... Car les premiers titres peuvent sembler un brun hermétiques et froids, comme écrasés par une production et un mixage brut de décoffrage, entre électro dansante, voix caverneuse à la Sisters of Mercy et mélodies sombres et un brun enfantines. Mais tout s'éclaire peu à peu, et encore davantage à la réécoute. Tout ce bazar devient ordonné, et comme touché par une grâce romantique, lointaine, exotique, où l'esthétique goth s'incarne en une flamme qui ne s'éteint pas de sitôt dans l'esprit de l'auditeur. Loin des faux-semblants, de la mièvrerie et du grand guignol, mais dans la profondeur, la radicalité d'un dandysme qui revendique le refus du monde, jusqu'à la déréalisation, la toute puissance de l'imaginaire.

Message édité le 09-10-2024 à 02:52 par Medusa

gregdu62 Envoyez un message privé àgregdu62

Une bonne pioche de ce cet automne que cet album. C'est un commentaire dessous je ne sais plus quel album citant ce groupe qui a suscité la découverte, un peu hasardeuse malgré tout. Bonne trouvaille en tout cas et il tourne régulièrement ces temps-ci. 'A Day', 'Cry in the wind', 'No human can drown', 'No words' sont même très sollicités en replay. Prochaine station du groupe : "Medusa" je suppose.

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Richard Envoyez un message privé àRichard

J'ai toujours eu un petit,voire un grand faible pour les versions de 'No Words' et '7th Time' ici présentes qui sont mélancoliquement dansantes à souhait.

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