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Nick Cave and The Bad Seeds › Tender Prey

cd • 11 titres • 54:30 min

  • 1The mercy seat07:16
  • 2Up jumped the Devil05:16
  • 3Deanna03:45
  • 4Watching Alice04:01
  • 5Mercy06:13
  • 6City of refuge04:48
  • 7Slowly goes the night05:24
  • 8Sunday’s slave03:41
  • 9Sugar sugar sugar05:01
  • 10New morning05:07
  • 11The mercy seat (video mix)05:05

informations

Enregistré par Tony Cohen et Flood aux Hansa Tonstudios et aux studios Viekland, Berlin, studios Trident et Strongroom, Londres, août 1987-janvier 1987

line up

Blixa Bargeld (guitares), Nick Cave (chant, piano), Kid Congo Powers (Kid Powers) (guitares), Mick Harvey (guitares, basses, percussions), Hugo Race (guitares), Roland Wolf (piano, orgue), Thomas Wydler (batterie, percussions)

Musiciens additionnels : Gini Ball, Audrey Riley, Chris Tombling, (violons, violoncelles)

chronique

  • bad seeds blues style

‘Tender prey’ est un album emblématique de la carrière de l’Australien : c’est celui qui confirme la direction qu’il avait prise à son départ de Birthday Party, à savoir un amour pour des ambiances survoltées mais aussi pour des atmosphères plus intimistes et d’une tristesse que rien ne saurait apaiser. L’album s’ouvre avec ce grand moment qu’est ‘The mercy seat’ (un des meilleurs morceaux de toute sa carrière), véritable manifeste contre la peine de mort (‘le siège de la miséricorde/pitié’) où Cave se met dans la peau d’un condamné et expose ses états d’âmes. D’autres moments ‘épiques’ parsèment ce CD, le très rock’n’roll ‘Deanna’, le menaçant ‘City of refuge’ ou encore ‘Sugar sugar sugar’. Avec ‘Up jumped the Devil’ (la chanson du ‘bad guy’ damné depuis sa naissance) et ‘Sunday’s slave’, Cave affiche sa prédilection pour des ballades rock utilisant des thèmes bibliques ou tirés d’histoires connues de tous. Les moments de recueillement ont leur part aussi, et Nick Cave ne serait pas Nick Cave s’il n’y avait pas ces instants d’intimité avec le clavier du piano (et je n’ai pas l’esprit tordu, SVP on se calme !) : le très triste ‘Watching Alice’ ou bien le pas plus réjouissant ‘Mercy’. L’œuvre de Cave sonne comme une relecture des Écritures (tiens c’est marrant ça), comme un volume apocryphe qu’il n’est pas près de refermer. Depuis le temps que l’Apocalypse est prévue, ce serait dommage de passer à côté de l’excellent ‘Tender prey’, et tant qu’à faire, de toute l’œuvre de cette mauvaise graine qui n’en finit pas de pousser.

note       Publiée le vendredi 5 septembre 2003

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    Note moyenne        32 votes

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    Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
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    Quelle histoire cette carrière... ! Un des premiers écoutés, toujours sous le coude au cas où, du très bon avant et après, mais celui-là, il est cadavérique et agressif, et apparemment ça colle avec l'état du Cave à cette époque :

    https://www.theguardian.com/music/2014/jul/02/nick-cave-interview-jack-barron-rocks-backpages

    interview dantesque

    Note donnée au disque :       
    Kissthecatconcept Envoyez un message privé àKissthecatconcept

    Les purs cavistes le portent aux nues. Perso, je le trouve bancal, même si certains morceaux tuent... https://www.decitre.fr/livres/nick-cave-and-the-bad-seeds-9782919296088.html

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    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
    avatar

    Quelle merveilleuse (re-)découverte. Passe comme une lettre feutrée à la poste. 'Up jumped the Devil' !! Le problême de 'Deanna' c'est qu'on dirait les Beach Boys sous acide. Ca va qu'elle soit courte et au début.

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    ericbaisons Envoyez un message privé àericbaisons

    edit : je ne l'achetais plus depuis longtemps, mais je regardais encore le sommaire

    varg Envoyez un message privé àvarg

    la pochette est chouettos. je l'ai pas encore bien travaillé, les premières écoutes sont passées tranquille, un peu en mode auto, quoi, mais bon y a ce son et cette voix qui fait du bien, mais j'arrive pas à savoir s'il nous la jouerait pas un peu au métier sur ce Grinderman 2.0 le père Nick.