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Type O Negative › Life is killing me

cd1 • 15 titres

  • 1Thir13teen
  • 2I don't wanna be me
  • 3Less than zero
  • 4Todd's ship gods (above all things)
  • 5I like goils
  • 6...A dish best served coldly
  • 7How could she ?
  • 8Life is killing me
  • 9Nettie
  • 10(We were) electrocute
  • 11Iydkmightky (gimme that)
  • 12Angry ich
  • 13Anesthesia
  • 14Drunk in Paris
  • 15The dream is dead

cd2 • 7 titres

  • 1Out of the fire (Kane's theme)
  • 2Christian woman (but-kissing version)
  • 3Suspended in dusk
  • 4Blood and fire (out of the ashes mix)
  • 5Black sabbath
  • 6Cinnamon girl (extended depression mix)
  • 7Haunted (Per version)

informations

Enregistré et mixé au Systems Two, Brooklyn, New-York, USA. Produit par Peter Steele et Josh Silver

line up

Kenny Hickey (guitare, chant), Johnny Kelly (batterie, chant), Josh Silver (claviers, chant), Peter Steele (chant, guitare, basse, clavier)

Musiciens additionnels : Paulo Bento (cithare, tambura, guitare), Pandit Kinnar K.Seen (tabla), The Bensonhoist Lesbian Choir (choeurs)

chronique

Pour donner un rapide avis sur ‘Life’s killing me’, je dirais qu’il concentre en ses titres le meilleur de ce que Type O Negative sait produire et pour ma part, je le considère comme l’œuvre la plus riche et la plus réussie du groupe. Peter Steele trouvait ‘October rust’ trop produit d’où un ‘World coming down’ plus âpre et plus métal dans son approche, ce qui avait un peu désarçonné la frange la plus gothique des fans. Sur ‘Life’s killing me’, les ‘Green Men’ manient ces deux éléments à la perfection en conservant une approche dynamique et pêchue tout en l’équilibrant d’une richesse sonore très développée et d’un travail mélodique particulièrement efficace. On trouve ainsi des pièces aux tempi rapides comme ‘I don’t wanna be me’, ‘I like goils’ (presque punk dans sa construction, comme à la belle époque), ‘Life’s killing me’ ou ‘Angry ich’, des riffs lourds qui fleurent bon les influences Black Sabbath, et à côté de cela, quelques mid-tempi plus deux ou trois surprises bienvenues comme l’emploi de cithare et de percus indiennes sur l’excellent ‘Less than zero’, le très bon jeu de piano de ‘Anesthesia’. Ajoutez à cela quelques petites pointes d’orgues et bribes acoustiques qui nous font nous sentir tour à tour dans une cathédrale en ruines puis dans une banlieue sordide, sans négliger une bonne pointe d’humour maison (‘Drunk in Paris’). Les variations et les enchaînements sont nombreux et parfaitement maîtrisés ce qui fait qu’on ne s’ennuie jamais tout au long de l’album. Cette efficacité musicale est complétée par l’excellent travail vocal d’un Peter Steele au mieux de sa forme alternant rage, mélancolie et noirceur gothique. ‘Life is killing me’ est la preuve éclatante (s’il en était encore besoin) que Type O Negative est vraiment une formation au style unique et si ‘World coming down’ s’était révélé plus controversé, cet album devrait emporter tous les suffrages, tant chez les métalleux que les goths. Comme si cela ne suffisait pas à notre bonheur, le disque existe en édition limitée, cette dernière proposant un second cd bonus incluant deux inédits, des versions rares tirées de singles épuisés et une reprise de Black Sabbath (of course !). Rien à dire, au plus profond des ténèbres, le vert est décidément une couleur bien seyante.

Très bon
      
Publiée le mercredi 27 août 2003

chronique

Alors que des rumeurs faisaient état de la séparation du groupe new-yorkais, on voit débarquer dans les bacs le successeur de "World coming down", sorti 4 ans auparavant. Et bien je dois dire que je suis déçu ! "World coming down", bien qu'imparfait, possédait une atmosphère ultra-glauque jouissive et prenante, "October rust", lui, représentait la beauté mélancolique automnale et "Bloody kisses" venait d'une autre planète pour créer et imposer un style, le metal gothique. Tout n'était qu'obscurité, désespoir et lenteur, avec une pointe d'humour noir bien senti. Ici, l'ambiance est beaucoup moins dépressive, presque joyeuse, avec bon nombre de titres rapides (bien plus que d'habitude je trouve...) dans une mouvance rock/gothique qui me sied moins que leur précédent style. De plus, la production plus "aggressive" et moins lisse renforce ce côté rock/"punkisant sombre". La lourdeur du metal s'est beaucoup estompé aussi. Aussi, et là j'attaque le point critique, l'inspiration a presque disparu. Non, vraiment, à part le très drôle "I like goils" (musicalement banal mais dont les paroles sont anthologiques !), le titre éponyme à la rigueur mais surtout le très bon, et seul morceau à se détacher de l'ensemble selon moi, "Electrocute", l'album enchaine les titres moyens. Bien sûr ce n'est pas mauvais, ça s'écoute gentillement, mais personnellement, j'en attendais plus, surtout de la part d'un groupe de la trempe de Type O Negative. Je suis vraiment déçu, mais cela vient certainement du changement d'orientation musicale optée par le quatuor.

Moyen
      
Publiée le jeudi 25 septembre 2003

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Note moyenne        55 votes

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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"I'm quite flattered that you think I'm cute

But I don't deal well with compacted poop"

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Un demi-disque, soyons précis.

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Assez additif, pour un disque à 4 boules, hein ? Par-delà ses gimmicks and far ahouais.

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

La sale rechute.

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Un album... doublement hétéroclite. Parce que sa première partie l'est ; et que sa deuxième horriblement pas. A partir de "Electrocute", on verse dans le cauchemar, un des trucs les plus morbides qu'ait sorti un groupe viscéralement morbide.

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