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Art Zoyd › Musique du ballet de Roland Petit, le mariage du ciel et de l'enfer

cd • 9 titres

  • 1sortie 134, part 111:00
  • 2Cryogenèse, rêve artificiel18:12
  • 3Io 13:51
  • 4Io 22:15
  • 5Io 35:15
  • 6Mouvance 23:34
  • 7Mouvance 15:54
  • 8Cryogenèse, les portes du futur14:30
  • 9Sortie 134, part 23:48

informations

Enregistrement : Sunrise studios, Suisse, octobre 1984, Robert Vogel. Mixage : Pyramide studios, Belgique, janvier 1985, Gilles Martin. Produit par Art Zoyd, 1985

line up

Patricia Dallio (piano électrique, piano à queue, claviers), Gérard Hourbette (violon alto, violon, piano électrique, piano à queue, claviers, percussions), Didier Pietton (saxophone soprano sur IO 1, 2, 3), Jean-Pierre Soarez (trompette, percussion), Thierry Zaboïtzeff (basse électrique, violoncelle, voix, claviers, électroacoustique, percussion)

chronique

La musique d'Art Zoyd n'est pas à franchement parler difficile à écouter mais pas non plus extremement accessible. D'abord elle ne ressemble à rien de ce que je connaissais lorsque je les ai découvert à travers ce disque, tout plongé que j'étais dans le deathmetal et autres friandises du même acabit. Ce qui frappe tout d'abord c'est la qualité presque symphonique mais pas classique des constructions alambiquées qui nous sont présentées. Bien-sûr les instruments utilisés et la formation certainement (bien que je n'en soie pas vraiment persuadé) classique nous emmène loin dans les labyrinthes créatifs sonores. On dénombre pas moins de 29 pistes sur certains morceaux alors qu'il n'y a que cinq musiciens... Ici c'était une sorte de commande pour un ballet mais le groupe n'en a fait qu'à sa tête et a produit une pièce qui peut s'appréhender sans aucun support visuel, telle qu'on peut la voir sortir de sa chaine stéréo (?!) avec pour seul compagnon son imagination, et il n'est pas difficile de partir "quelque part" : lorsqu'on a ce disque pour bande son ! Il est à penser que le groupe était présent sur scène, ou plut^ot derrière la scène, lors des représentation du ballet, comme par la suite il sera à coté des draps tendus, écrans de projection de films muets dont ils feront la bande son (je pense à Nosferatu, Häxan...). Ce disque comporte des plages courtes et intenses, des plages longues et qui prennent leur temps pour mettre en place des ambiances étranges (notemment le permier "cryongenèse" qui ne bouge que très lentement mais me fait à chaque fois penser à un homme qui s'écouterait rêver ou bien cauchemarder...). Ce ballet est selon les spécialistes une pièce charnière de la carrière d'Art Zoyd, un passage à maturité... Pour moi c'est un espace de liberté imaginaire où j'aime à me plonger, la diversité des sons et la complexité des motifs sonores berçant l'étrangeté de leurs inspirations (je ne sais pas si ça veut dire quelquechose mais je trouve ça assez joli...)

note       Publiée le mardi 29 juillet 2003

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    commentaires

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    SEN Envoyez un message privé àSEN

    quelle merveille ce disque !

    Note donnée au disque :       
    Thierry Marie Envoyez un message privé àThierry Marie

    L'album par lequel j'ai commencé à me détacher d'Art Zoyd. J'y ai entendu une sorte d'entropie. Moi, j'avais découvert Art Zoyd Par "Musique pour l'Odyssée", j'avais adoré "Phase IV", "Génération sans Futur". Moins déjà "Les Espaces inquiets". Avec le recul, je me suis rendu compte qu'il ne s'agissait pas d'entropie mais d'un glissement d'univers musical. Glissement qui allait les mener vers toujours plus d'arridité. Je les suis toujours, de loin en loin, presque par acquis de conscience. Je trouve leurs expériences intéressantes. Mais cet intérêt reste pûrement mental.

    Note donnée au disque :       
    sinziana Envoyez un message privé àsinziana
    c'est le premier album d'art zoyd que j'ai écouté. grande claque. je n'en ai toujours pas trouvé d'aussi bon.
    Note donnée au disque :       
    CeluiDuDehors Envoyez un message privé àCeluiDuDehors
    T'habites ou mec?
    Progmonster Envoyez un message privé àProgmonster
    avatar
    clairement
    Note donnée au disque :