Vous êtes ici › Les groupes / artistesWTony Williams › Spring

Tony Williams › Spring

détail des votes

Membre Note Date
Coltranophile      jeudi 2 août 2007 - 12:43
Progmonster      vendredi 25 juillet 2003 - 16:12
shinjuku thief      vendredi 1 février 2008 - 20:13

5 titres - 38:56 min

  • 1/ Extras (8:07)
  • 2/ Echo (5:00)
  • 3/ From Before (6:50)
  • 4/ Love Song (8:22)
  • 5/ Tee (10:25)

informations

Van Gelder Studio, Englewood Cliffs, New Jersey, USA, 12 août 1965

Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité

line up

Herbie Hancock (piano), Gary Peacock (contrebasse), Sam Rivers (saxophone ténor), Wayne Shorter (saxophones ténor), Tony Williams (batterie)

chronique

  • free jazz

Enregistré presqu'un an jour pour jour après son premier essai en solo, Tony Williams remet les couverts pour un encore plus claustrophobique "Spring". "Life Time" était le résultat d'un collage entre deux sessions distinctes où gravité et légerté s'opposaient parfois dans les écoles de style respectives propres aux musiciens impliqués. S'il reconduit une partie de l'équipe, cette fois, il ne fera pas cette erreur. A cinq, il va confronter aux fidèles Hancock et Shorter, le crucial et injustement méconnu Sam Rivers, dont le penchant pour les formes plus libres (perceptible entre autres sur le très Colemanien "Tee") est en grande partie responsable des errances free de Williams (et d'une grande partie du catalogue Blue Note avec Jackie McLean), associé à l'excellent contrebassiste Gary Peacock. Dès "Extras", l'ambiance est moite sans être véritablement cafardeuse. Ça pue le souffre, et de toute évidence, personne n'a vraiment envie d'y mettre le feu. Les cordes sont tendues, les mains, crispées. "From Before" possède ce côté obsédant qui, en d'autres temps, aurait fait merveille entre les doigts agiles de Bobby Hutcherson. Ce sont ceux de Hancock en l'occurence qui vont tâcher de déployer ce fil d'Ariane autour duquel se disputent les élans profonds mais tout en retenue de nos deux saxophonistes. Avec son swing inébranlable, Tony Williams est le phare, le métronome versatile de service qui va guider tout le groupe à travers le titre le plus lyrique du lot, "Love Song". Il aura d'ailleurs un peu plus tôt étalé tout son savoir-faire sur l'exercice en solo, "Echo". D'une grande modernité, "Spring" et son frère aîné, "Life Time", demeurent à ce jour les exercices les plus périlleux et les plus brillants du regretté batteur, avant sa brillante tentative électrique.

note       Publiée le vendredi 25 juillet 2003

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Spring" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Spring".

notes

Note moyenne        3 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Spring".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Spring".

Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile
La présence de Shorter change un peu la donne par rapport au disque précédent (le très lyrique "Love Song" aurait pu aussi bien être composé par le saxophoniste que ça n'aurait étonné personne). En un sens, il est un peu moins hérmetique que son prédecesseur et revient à une conception un peu plus classique formellement (c'est relatif). Disque immense, fait d'écoute mutuelle, d'intense tendresse et de rigueur inspirée. Indispensable encore une fois.
Note donnée au disque :       
darkoverwestphalia Envoyez un message privé àdarkoverwestphalia
merde, encore un ...