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Jaga Jazzist › The stix

10 titres - 53:10 min

  • 1/ Kitty Wú (4:36)
  • 2/ Day (3:07)
  • 3/ Another Day (3:30)
  • 4/ Suomi Finland (7:27)
  • 5/ Aerial Bright Dark Round (5:09)
  • 6/ Reminders (6:45)
  • 7/ Toxic Dart (5:16)
  • 8/ I Could Have Killed Him in the Sauna (5:31)
  • 9/ Doppelganger (4:47)
  • 10/ The Stix (7:02)

informations

Duper Studios et Waterfall Studios, Norvège, été 2001 - printemps 2002

line up

Mathias Eick (trompette, contrebasse, claviers), Harald Froland (guitare, effets, synthétiseur), Lars Homtveth (saxophones ténor et baryton, clarinette, flûte, guitare acoustique, claviers), Line Homtveth (tuba, melodica), Martin Homtveth (batterie, boîte à rythmes, clavier), Andreas Mjos (vibraphone, omin chord, claviers), Jorgen Munkeby (flûte, clarinette, harmonica, glockenspiel, claviers), Even Ormestad (basse, claviers), Morten Qvenild (synthétiseurs, piano, flûte à bec), Lars Wabo (trombone)

chronique

C'est avec "The Stix" que Jaga Jazzist va rencontrer un succès, si pas de masse au moins d'estime. C'est certain. N'empêche, s'il regorge des mêmes qualités que son prédécesseur (instrumentation acoustique avec présence prépondérante des cuivres - saxophone et flûte, guitare acoustique sur "I Could Have Killed Him in the Sauna", du vibraphone et d'une très large section de cordes), mon coeur balance toujours pour leur premier. Pourquoi ? Je trouve "The Stix" plus laborieux, comme si le groupe avait voulu prouver coûte que coûte qu'il y avait moyen de faire mieux, voire plus compliqué. L'accroche de "A Livingroom Hush" était en effet immédiate ; il ne fallait que quelques secondes pour être entraîné par une rythmique, une montée d'adrénaline conduite par les violons ou le charme hypnotique du vibraphone. Sur "The Stix", le phénomène est plus long à observer. Miles ne disait-il pas : "pourquoi jouer tant de notes alors qu'il suffit de jouer les plus belles ?" Sans se montrer excessifs plus que de raison, c'est pourtant le reproche qu'on leur fera du bout des lèvres. En attendant, ce nouvel album de Jaga Jazzist reste une extraordinaire invitation au voyage que peu d'artistes, qu'ils soient issus du jazz ou d'ailleurs, peuvent s'enorgueillir de proposer. Les interventions électroniques, limitées sur leur précédent album à quelques patterns tirés d'une boîte à rythme, cette manière d'agencer les parties instrumentales de chaque intervenants ou une suite de quelques cliquetis mathématiques - limite parasites, semblent plus nombreuses sur cet essai, comme pour revendiquer ou rappeler les origines du groupe ("Toxic Dart", "Doppleganger"). Ainsi, plus qu'auparavant, c'est un peu à la rencontre entre Soft Machine et Amon Tobin à laquelle on assiste. Par la force des choses, cela en reste donc absolument génial. Juste un brin moins spontané.

note       Publiée le vendredi 27 juin 2003

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    commentaires

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    devin Envoyez un message privé àdevin
    Moins homogène mais plus de moments forts je trouve que sur l'album précédent, fort bon aussi. Par contre je suis plus mitigé sur le dernier qui sur le papier devait me faire kiffer mais il est carrément en dents de scie.. de bons passages et d'autres vraiment moyens.
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    julayss Envoyez un message privé àjulayss
    tu comptes chroniquer "What We Must" Proggy ?
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