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Sonar › Remote assault
- 2000 • Daft records D1036CD • 1 CD
cd • 10 titres
- 1Leave me be
- 2Tehoma
- 3One thousand lights
- 4Chemical breath
- 5Doubled spiral
- 6Cosmic rays- MSB
- 7This is the time
- 8So close
- 9Remote assault
- 10Leave me be - Imminent
informations
Joué et produit par Sonar
les morceaux 6 et 8 sont remixés par Olivier Moreau (de Imminent) et Saverio Evangelista et Maurizio Martinucci (de MSB)
line up
Dirk Ivens (musique), Eric van Wonterghem (musique)
chronique
- indus-électro /indus rythmique minimalis
Dirk Ivens, l’homme à la base du projet Sonar n’est nullement un inconnu dans la scène électro-indus de par son passé au sein de Klinik puis de Dive. Depuis ses débuts, il n’a cessé de développer une musique minimaliste basée avant tout sur des structures rythmiques. Fasciné depuis toujours par les travaux du duo espagnol Esplendor geometrico qui construit ses morceaux sur des beats en boucles sur fond de collage de samples, technique reprise également par feu Bryn Jones avec Muslimgauze (avec qui Sonar collaborera d’ailleurs, le temps d’un split), il souhaitait créer une structure lui permettant d’expérimenter dans cette voie et lui laissant également une plus grande autonomie d’improvisation sur scène. Ayant recruté un comparse en la personne de son beau-frère (actif au sein de Monolith), Sonar fut lancé. Le schéma des titres, ultra minimaliste, est toujours le même : un rythme répétitif, sec et saccadé comme un cœur affolé saturé d’effets bruitistes. Tout ne s’arrête pas là pourtant, car nos deux lascars ont le chic pour introduire mille et unes petites touches à peine perceptible, telles que des contre-temps, une ou deux cassures qui modifient le tempo l’espace de quelques secondes avant que la boucle ne se remette en place. Maintenant pourquoi chroniquer le troisième album du duo ? Car c’est le premier que j’ai acheté. La raison ? La musique de Sonar est comme un alcool fort qui mérite de mûrir et d’affiner son goût pour le rendre plus fort, plus âpre. C’est exactement ce que l’on ressent à l’écoute de ‘Remote assault’. Les deux précédents opus ('Sonar', 'Overdose stimulation') étaient certes intéressants mais nulle comparaison avec la maîtrise des rythmes et des effets présents sur cette jouissive tuerie sonore. Il est évident que nos deux Belges ont enfin trouvé le parfait équilibre des éléments pour des arrangements incomparables. Une savoureuse galette pour les amateurs d’indus rythmique.
note Publiée le dimanche 22 juin 2003
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Note moyenne 4 votes
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- CeluiDuDehors › Envoyez un message privé àCeluiDuDehors
Si Overdose Simulation etait vraiment industriel et meme bruitiste par endroit, Remote Assault a indeniablement un cote plus "dancefloor" et facile d'acces mais pas moins interessant pour autant, je joue souvent a Audiosurf avec ca en fond sonore, ca me fout la patate a chaque fois!
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- ericbaisons › Envoyez un message privé àericbaisons
le Overdose Simulation est ptet encore meilleur, toujours la rythmique epileptique en quasi continu, mais avec des petits passages ambient et noise surtout vers la fin.
- Note donnée au disque :
- Browning › Envoyez un message privé àBrowning
Decouvert sur le dancefloor, ça m'a dechiré la cage thoracique. Ambiance post apocalypse, vapeur d'acide...Tout ce qu'il faut. Je retrouve l'ambiancve à chaque fois que j'écoute cette album...
- empreznor › Envoyez un message privé àempreznor
qu'est ce que c'est bas du front ce truc, mais j'adore c'est l'album ideal à mettre en boucle à ses voisins
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- Wotzenknecht › Envoyez un message privé àWotzenknecht
j'aime cet indus inodore, mécanique, stupide, unilatéral, tac krr tac krr tac tac krr
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