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Persephone › Home
informations
Nachtschicht studio, Rodermark en Allemagne, 2001
line up
Sonja kraushofer (chant), Martin Hofert (Cello), Kartrin Ebert (violon), Natalie Eis (Contrebasse), Carsten Weilnau (trombone), Hans Jaeckel (accordéon), Wim Leydes, Jochen Schibetz & Mark Zellekens (guitares), Robert Beyer (bass acoustique), Lothar Weise (batterie) Tobias Hahn (piano)
chronique
- heavenly fairy
Premier album solo de Persephone (Sonja Kraushofer ) « Home » qui n’est d’autre que la chanteuse de « l’âme Immortelle ». Très différent des album de « l’âme Immortelle » et c’est tant mieux, cet opus nous rappelle sans conteste un univers peuplé de petites créatures ailées. Le premier morceau « My prayer » est un murmure glauque susurré à nos oreilles de profanes, un délice. « Immersion » est très beau. C’est un mélange subtile entre violon, piano, violoncelle et la voix simple mais si plein d’émotions de Sonja. Un petit bijou ! « Gardian Angel » est funeste. La voix de Sonja n’est que larme… puis vient un moment plus serein lors du refrain, comme un vieux souvenir, puis la tristesse revient à nouveau. Questions qui restes sans réponse.. le trou noir…. « The Man who Swallowed my soul » est très symphonique. Que ce soit par la musique ou la voix de Sonja ce morceau prends les tripes. Magnifique ! Sans conteste l’un des plus beaux morceaux de cet album. « Forest song » commence par mille et un petits bruits. La voix de Sonja se fait murmure. C’est un morceau légèrement plus expérimental, ou sa voix est mise en avant. Charmante promenade au milieu d’une forêt enchantée. « My Greatest Day » est un superbe morceau tout empreint de fragilité. La voix de Sonja se fait douce, on a l’impression qu’elle nous souffle au creux de l’oreille… doux frisson… Le texte est troublant on ne sait si elle va vers la mort ou vers un avenir tout ensoleillé d’un bonheur trop parfait. « Reflexion » détonne au milieu des autres compositions, d’ambiance très cabaret avec un arrière goût de délicieuse décadence. La voix de Sonja est quasiment méconnaisable. Vieille et tout empreinte de sensualité, un petit bijou ! « Home » est un morceau qui invite à la rêverie, plus que cela à un total abandon. Certains moments se font plus lourds et plus étouffants à la limite de la torture… puis le calme revient avec le violoncelle... « Coming Home » est très triste. La voix de de Sonja se mêle à la tristesse du piano. Simple et limpide.. une petite merveille ! Cet album peut être à la première écoute un peu trompeur. Ah, encore un album heavenly sans intérêt. Eh bien non ! Au fur et à mesure des différentes écoutes, il gagne en profondeur, en intimité, en beauté, en mélancolie et en émotions…
chronique
'À ranger sous l'Âme Immortelle' pouvait-on lire sur le sticker promotionnel apposé sur la pochette... Franchement, ça me ferait mal, ce serait déprécier cette pauvre Sonja Kraushofer que de tenter de la cantonner une fois de plus au rôle de choriste de l'Âme Immortelle... Je n'affirme pas que nous tenons-là la voix des anges, mais pour cette fois le packaging superbe n'est pas là pour dissimuler le manque de talent. Si la musique de Persephone n'évite pas entièrement l'écueil d'une sensualité légèrement kitsch, force est de reconnaître qu'elle dégage une identité bien plus marquée qu'on n'aurait pu en attendre de la part de cette chanteuse à la flamboyante chevelure. Évitant les cordes trop ruisselantes, les envolées vocales célestes, les arrangements se montrent dépouillés, sobres, tristes et intimes ; quant au chant il conserve volontairement une touche humaine qui le rend d'autant plus prenant. Cette mélancolie douce mais douloureuse ('The gift', 'Guardian angel', 'Coming home'), nous la comprenons, nous avons pu la ressentir et cette chanteuse n'a rien d'une fée, elle fait partie de notre monde, elle parle notre langue comme en témoigne le superbe 'The man who swallowed my soul', sans doute le plus proche des compositions de l'Âme Immortelle de par l'usage de la guitare électrique et de la percussion programmée mais qui s'en distancie très largement (heureusement) de par le jeu des instruments acoustiques (cordes, cuivres) et l'émotion réelle qui s'en dégage. Plus réussi encore 'Home' purement cabaret... Exit la jeune fille en blanc errant sur les collines à la recherche de Heathcliff, c'est la femme qui parle, celle qui a vécu, dont la voix tremble un peu quand elle chante 'Désolée de montrer ainsi mes larmes ce soir mais je ne puis les combattre'... Nous n'évitons pas quelques passages un brin 'fleur bleue' comme dans l'intro et les paroles de 'My beautiful prince' mais la gravité des violoncelles se charge d'équilibrer tout cela. Autre qualité de cette galette, les compositions ne sont jamais excessive dans la durée, ce qui leur conserve une forme de fraîcheur que l'on peut presque qualifier de 'pop', au niveau de la mélodie du moins. Force est de reconnaître que voilà un premier essai plutôt réussi à l'identité bien plus marquée qu'il n'y paraît de prime abord, la production est soignée, les orchestrations parfaitement dosées; il était largement temps que Sonja fasse montre de ses véritables capacités.
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- cyprine › Envoyez un message privé àcyprine
Bof.
- Note donnée au disque :
- empreznor › Envoyez un message privé àempreznor
- chroniqueuse sans doute; ça me rappelle ces contes russes géniaux (ce sont les meilleurs je crois).
- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
- whao... babayaga... c le chroniqueur bonus caché c'est ça?
- SIKTH › Envoyez un message privé àSIKTH
- Le chant est bien trop mis en avant, plus beaucoup de place pour la musique! Et le chant est vite énervant je trouve.
- kama › Envoyez un message privé àkama
- *mieux*
- Note donnée au disque :