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Djam Karet › A Night for Baku
- 2003 • Cuneiform records RUNE 169 • 1 CD
9 titres - 59:54 min
- 1/ Dream Portal (5:26)
- 2/ Hungry Ghost (9:17)
- 3/ Chimera Moon (7:08)
- 4/ Heads of Ni Oh (8:03)
- 5/ Scary Circus (3:41)
- 6/ The Falafel King (3:23)
- 7/ Sexy Beast (4:25)
- 8/ Ukab Maerd (7:56)
- 9/ The Red Thread (10:29)
informations
The Vault, Foggy Mountain, Green Street et White Arrow Studios, USA, décembre 2002
line up
Aaron Kenyon (basse), Gayle Ellett (guitare électrique, orgue, synthétiseur, theremin, flûte à bec, effets), Mike Henderson (guitare électrique, synthétiseur, flûte à bec, effets), Chuck Oken Jr. (batterie, percussions, synthétiseur, séquenceur), Henry J. Osborne (basse)
chronique
- instrumental > fusion
On n'arrête pas Djam Karet. Ni leur désir de laisser une trace - sans doute leur moteur principal, ni la réputation qui les poursuit toujours. Pour cette livraison annuelle, l'aspect acoustique qui avait fait son apparition sur "New Dark Age" et son compagnon confidentiel "The Ascension" a complètement disparu, emportant avec lui la fraîcheur et la légerté dont il faisait bénéficier la musique du groupe. Ce parti pris résolumment électrique, un retour aux sources en quelque sorte, devrait séduire les amateurs de performances outrancières qui se délectent à contempler leur reflet dans le miroir en train de mimer un jeu de guitare improbable, le dos courbé et la tête penchée bien en arrière. Nous sommes ainsi plus proche de "Reflections from the Firepool" et "Burning the Hard City", bien qu'un facteur nouveau apporte une nuance considérable. En témoignent les trois premières plages qui ouvrent ce "A Night for Baku" ; un clavier, tantôt aussi criard que ceux utilisés par les indécrottables adeptes du néo prog, tantôt aussi planant et allumé que ceux que l'on a pu entendre chez les Ozric Tentacles, fait son apparition et transforme le voyage en trip kaléidoscopique inhabituel. La plage ambient que le groupe s'attribuait souvent semble lui aussi s'être effacé. En somme, Djam Karet vient de signer là un disque cliché qui répond point par point aux standards réclamés par ceux qui préfèrent voir en la musique progressive une musique morte qui ne fait que vivre sur ses acquis qu'elle décline à l'infini, jusqu'à l'indigestion.
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