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1349 › Liberation

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Ephy      dimanche 15 février 2009 - 16:36
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Wolf666      samedi 5 juin 2004 - 16:11
Matt      samedi 19 avril 2003 - 09:55
Dead26      mardi 3 février 2015 - 22:14
SangNord      samedi 25 novembre 2006 - 16:57
Metallicum      jeudi 23 mars 2006 - 19:37
zbr      lundi 12 février 2007 - 10:00
heirophant      dimanche 6 novembre 2005 - 15:00

10 titres - 38:26 min

  • 11/ Manifest
  • 12/ I breathe spears
  • 13/ Riders of the apocalypse
  • 14/ Deathmarch
  • 15/ pitch black
  • 16/ Satanic propaganda
  • 17/ Legion
  • 18/ Evil oath
  • 19/ Libération
  • 20/ Buried by time & dust.

informations

Enregistré aux studios Gordon, en février mars 2001. Ingénieur : Thomas Sorlie. Produit par Ravn.

line up

Archaon (guitare) ; Frost (batterie) ; Ravn (voix) ; Seidemann (basse) ; Tjalve (guitare) - Andreas Blystad : Pump organ sur «Satanic… » et «Liberation » ; b9 aka Galactica : samples supply intro/outro.

chronique

  • black metal

Y a plus calme… c’est le moins que l’on puisse dire. Ce que certains intégristes reprochent à Satyricon n’est pas près d’arriver à 1349, l’autre groupe, tant attendu, de Messire Frost. La première chose qui frappe la gueule c’est ce son, si extrême, si crade… digne de la lune funéraire… heureusement que le maître est tout de même mieux mixé que Fenriz à l’époque. Mais le pur black craché par 1349 est bien plus furieux, bien plus hurlant, écorché et agressif que celui du trône sombre… «Libération» relève de Dodheimsgard, «Nemesis… » et «Rebel… », mais il est bien plus cru que ne le furent tous ceux-là. Les guitares sont extrêmement saturées, aiguës et criardes, la batterie si furieuse que sa platitude suffit à claquer la face au rouge (putain de bordel de Christ ! Quelles vitesses sont ici défendues par 1349 ! !), mais bien ronde et gonflée, la basse et ses roulements double cet ensemble déchirant d’une gravité profonde à la puissance intense. Les vocaux sont on ne peut plus écorchés, haineux et saturés, des lâchés de rage qui recouvrent le son déjà opaque, magmatique, de cette musique brûlante. C’est au milieu de l’agression sonore qu’il faut s’en aller chercher les mélodies, occultissimes ou simplement atroces, les thèmes, saisir les détails qui parsèment «Liberation». Si vous tenez debout, vous allez secouer la tête et serrer très très fort les dents, ça c’est clair… ce qui l’est moins, c’est cet effroyable esprit nihiliste, sans compromis, totalement underground qui habite ce black metal pur jus. Les compos, ainsi servies, se révèlent d’une effroyable violence, mais aussi d’une musicalité incontestable, révélant un sens de la construction et de l’effet étonnant dans cette apocalypse. Et ce son, quoi qu’on en dise, est savamment géré, parfaitement calculé. Ravn invoque Appolyon, Nocturno et Satyr, il s’élève au-dessus d’un bouillonnement de cendres pour y cracher sa flamme jusqu’à la fin du monde. Il y a des bruits d’explosion, de combustion non-identifiables… des relents d’abysses nauséabonds. Il y a tellement de sons furieux lâchés au même instant et qui s’arrachent les cheveux que le tout en devient d’une puissance planétaire… lui qui nous semblait sec. Les riffs sont des troupeaux de bisons sur ta gueule, les descentes harmoniques noires comme le cul du diable, cette musique souffle tous les vents déchirants qui émanent de la haine et lacèrent le visage… une tempête de lames de rasoir. Ca brûle, ça hurle, ça blast comme on entame une jambe avec une tronçonneuse… ça ralentit comme l’approche imminente de la fatalité. Apocalyptique, tout simplement, le premier album maintes fois repoussé de 1349 est donc enfin sorti. Bien que sophistiqué, travaillé de mélodies et diaboliquement coupant, il est aussi intègre, jusqu’auboutiste même, que ne le fût «Mystical beast… »…Dans un tout autre genre, un autre black metal… celui du grand cornu et de ses décibels. La reprise du «Buried… » de Mayhem inscrit clairement le groupe. Une leçon, rien d’autre. Une véritable et cuisante leçon à la quasi-totalité des groupes qui cherchent encore l’absolu dans le roots, dans le cru et le furieux. 1349, lui, l’a trouvé.

note       Publiée le jeudi 17 avril 2003

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    Dead26 Envoyez un message privé àDead26

    Rha ce son de batterie style baril de lessive Omo. Les grattes me font penser un peu à Under a Funeral Moon sous amphétamine, ok Frost tape vite, c'est bestial mais c'est tout ce que j'ai retenu. C'est plat, ça manque pas mal de profondeur & d'émotion dans l'ensemble cet album... Heureusement que Deathmarch sort un peu du lot.

    Note donnée au disque :       
    the_guts_of_darkness Envoyez un message privé àthe_guts_of_darkness
    je suis assez d'accord avec powa. autant j'adore ce libération de par son côté brut de décoffrage, le son trés incisif et rentre dedans, autant les suivant, même s'ils ne sont pas mauvais, ne m'ont pas mis la baffe que j'ai prise avec ce premier effort longue durée. la prod de ce libération est infernale, et c'est ça qui lui donne toute sa splendeur. l'absence de ce côté abrasif dans les deux suivant, jout en leur défaveur je trouve.
    Powaviolenza Envoyez un message privé àPowaviolenza
    avatar
    Oué enfin par carréitude, je parlais du côté "tabassage en règle", evidemment qu'ils sont déjà millimétrés niveau tempos sur liberation :op Au final on est d'accords. "Liberation" = leur chef d'oeuvre, une ambiance de ouf etc... Et les deux derniers ne sont pas mauvais - ils sont justes bons, ce qui équivaut pour ma part à insipide par rapport à la claque libé.
    Note donnée au disque :       
    Inhuman Envoyez un message privé àInhuman
    Calibré, calibré. Tout dépend ce que tu entends par là. Pour moi du black "calibré" (au sens rapidement assimilable et consommable) ce serait plutôt le dernier Satyricon par exemple, ou Sworn To The Dark de Watain. Non, 1349 est encore loin d'être tombé aussi bas. Si l'on exepte la production, les deux derniers ne sont pas plus facilement écoutables que Liberation (qui reste pour moi le meilleur 1349). Donc pas d'accord du tout pour le "calibré". Carré, Liberation l'est déjà. Pas de fioriture : ça va droit au but. Vite faire bien fait, je trouve que Liberation est un album très professionnel hormis la prod'. Tout s'enchaîne fluidement, pas d'expérimentation casse gueule. Ensuite je le trouve extrêmement efficace ce Liberation, je n'ai jamais à me concentrer pour que cet album m'éclate à la figure. Je ne le trouve pas plus complexe que les deux précédents. Ce Liberation me fait bouger la tête sans aucun problèmes. En ce qui concerne ton dernier point là je te rejoins : oui les deux derniers (en particulier Hellfire) sont moins "ambiancés". Là où Liberation joue superbement bien sur les deux tableaux, BTA et Hellfire sont plus axés (ce n'est que mon simple ressenti hein) sur le tabassage en règle, mais tant que c'est fait avec les tripes et le coeur je ne vais pas m'en plaindre. Peut être qu'un jour 1349 se mettra à faire du black sucré enrobé avec de la vanille, mais vous savez quoi ? Ce jour est n'est pas encore arrivé.
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    Powaviolenza Envoyez un message privé àPowaviolenza
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    Héhéhé m'en fous de la prod moi... Certes le groupe est plus efficace, plus calibré sur la suite ; mais il gagne en carréitude ce qu'il perd en ambiance...
    Note donnée au disque :