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Agalloch › Of stone, wind, and pillor

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Xeromancer      jeudi 1 mars 2007 - 00:02
Ghoul Master      jeudi 22 juin 2023 - 18:03
Silvel      mardi 21 avril 2009 - 19:19
Ellestin      dimanche 24 septembre 2006 - 15:53
devin      jeudi 10 août 2006 - 18:02
Galhaeren      dimanche 20 avril 2003 - 20:28
Solvant      jeudi 14 août 2008 - 23:09
Hazgard      samedi 3 décembre 2005 - 06:04
X¥X      mardi 3 juin 2003 - 17:21
Matt      vendredi 18 avril 2003 - 14:20
Metallicum      jeudi 23 mars 2006 - 18:40
Nerval      dimanche 6 février 2005 - 15:19
Sheer-khan      dimanche 20 avril 2003 - 20:40

cd • 5 titres

  • 1Of stone, wind, and pillor6.59
  • 2Foliorum viridium2.42
  • 3Haunting birds3.44
  • 4Kneel to the cross5.54
  • 5A poem by yeats8.38

informations

1 : enregistré et mixé par Michael Latra (11/98) ; 2 : enregistré et mixé par Breyer (1/97) ; 3 : enregistré et mixé par Michael Lastra (11/98) ; 4 : enregistré et mixé par Ronn Chick (5/01) ; 5 : enregistré par Breyer (09/00), mixé par Aaron Sholes

Le dernier titre dure en fait 4 minutes… le reste est un bruit caché.

line up

John Haughm, Anderson, J.William W., Ron Chick, Daniel S. Breyer

chronique

Voilà un bien curieux objet. Pour entériner le départ du co-fondateur, avec Haughm, Daniel S. Breyer, Agalloch sort durant l’été 2001 ce recueil de 4 pièces laissées inédites, agrémentées d’une reprise de Sol Invictus : «Kneel to the cross »… histoire de faire le point. 2 titres entièrement dus à Breyer, «Foliorum… » et «A poem… », 2 autres issus de Haughm et de son line-up, qui donnera «The mantle». A l’écoute, on comprend le problème : l’ensemble est rigoureusement bicéphale, Haughm flirtant avec ce qu’Agalloch cherche à devenir, et Breyer oeuvrant totalement seul et aux claviers dans un registre gothique pur, bien loin de la folk et du métal… bien loin d’Agalloch. Piano, violon et nappe chorale, percussion au tempo médiéval et flûte moyenâgeuse, «Foliorum viridum» est un court amuse gueule, sombre et certes prenant mais qui ne saurait faire date, pas plus que «A poem by Yeats», dans la lignée directe, malgré sa finesse pianistique éparse et le plus de la voix de Breyer et des mots de Yeats (il faudrait d’ailleurs que tous ces types arrêtent, tous autant qu’ils sont, de singer Brendan Perry, ça en devient ridicule). Si Breyer nous livre donc deux petites pièces de genre très réussies mais légères, sans réelle personnalité, ce n’est pas le cas de Haughm et de ses deux compères. Bien loin de l’accomplissement, la musique de Haughm, le morceau titre en tête, a le mérite de mettre en place, un peu simplement certes, ces éléments subtils qui distinguent Agalloch, acoustique et métal, voix extrême et noire, atmosphère toute en brume et langueur mélodique. Mais ils se heurtent ici à une technique sommaire, voire approximative. Le batteur a parfois un curieux mal à tomber juste à temps, ce qui est sur des morceaux aussi sobres et lents assez surprenant ; on ne peut pas dire non plus que la folk soit grattée avec finesse et toucher, ni que ses lignes fourmillent de détails indispensables ; elles brillent plutôt par leur linéarité un peu sèche et morne, ce qui ne saurait être ici seul volonté de style, ne nous leurrons pas. Le fait que la guitare d’«Haunting birds» ne tombe pas toujours bien sur l’unique percussion qui frappe pile sur le temps est par exemple un peu dur à avaler. La pièce n’est par ailleurs pas autre chose : interlude acoustique et plutôt séduisant, mais si simple et peu dense que seul un orfèvre de la six cordes saurait lui rendre un peu justice : il n’y en a pas ici. Plus riche et plus complexe, sans atteindre des sommets, le morceau titre montre la voie que veut suivre Agalloch. Mais là encore, limité en composition comme en exécution par un groupe encore jeune, il ne reste qu’une promesse, malgré sa beauté douce, celle de cet atmosphère fait de neige et brouillard, assombri de douleurs, plombé d’un rythme lent, et qui laisse dialoguer l’acoustique la plus crue aux gros sons saturés de ce groupe de métal. Cette pièce annonce la suite de la carrière du groupe (bien qu’antérieure à «Pale folklore»), mais ne sauve pas l’ensemble de cette courte galette. Finitions trop sommaires, détails inexistants, linéarité morne… attachant oui, bien sûr, ce mini d’Agalloch n’en reste pas moins brouillon. Trop disparate pour emporter au loin, trop court pour justifier des densités si faibles, «Of stone, wind, and Pillor» sera au mieux pour Haughm et ses compères un souvenir de jeunesse, au mieux pour l’auditeur un moment agréable et peut-être attachant. Restent les fanatiques… ceux-là, de toutes façons, se foutent bien des chroniques.

note       Publiée le mercredi 16 avril 2003

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Silvel Envoyez un message privé àSilvel

Je trouve le dernier titre (A poem by yeats) magnifique.. peut être un peu 'facile' mais ça me touche quand même beaucoup... Et justement j'aimerais trouver quelque chose dans le ton mais en plus développé, quelqu'un connaitrait? Sinon, la reprise de Sol Invictus est meilleure que l'originale! En bref, à écouter après les albums histoire d'approfondir sa culture et de passer un bon moment.

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Solvant Envoyez un message privé àSolvant
Mon 1er à galoches, je l'aime bien, j'ai pas encore le reste qu'on dit 100 mille fois mieux. Je débute.
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X¥X Envoyez un message privé àX¥X
Pas mauvais ce MCD, bien qu'un peu hétérogène, mais ça on s'y attendait un peu... J'aime beaucoup la reprise de SI, ça me donne envie d'écouter l'original. En passant Gal, les mots qu'on entend à la fin sont :"I am Fabian Fox, would you like a café au lait?". J'suis certain qu'c'est ça, sauf pour le nom, j'ai un peu plus de mal...
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Uriel Envoyez un message privé àUriel
C'est vrai que le contenu (un seul morceau "metal") peut paraître un peu succinct pour motiver un achat, mais quand on se penche sur la qualité des morceaux et l'atmosphère générale, je préfère largement ce type de mini-cds aux sempiternels bouche-trous dont certains groupes n'hésitent pas à consteller leur discographie à coups de reprises inutiles (en comparaison, celle de "Kneel to the Cross" est un petit diamant) de remix et autres titres "live"... En plus vu la distance entre les albums d'Agalloch, il est dommage de se priver de ce disque sur un a priori. Bien sûr les fans se doivent de le posséder, les autres devraient au moins y consacrer quelques écoutes...
Sheer-khan Envoyez un message privé àSheer-khan
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A jeter? Non, bien sur, rien à jeter. Mais rien de mémorable non, rien de conséquent, et puis c'est très varié, une sorte de fourre-tout de petites vieileries certes séduisantes, mais le tout est léger...
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