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The Cramps › Psychedelic jungle / Gravest hits
- 1989 • EMI records 7131202 • 1 CD
cd • 19 titres
- 1Green fuz
- 2Goo goo muck
- 3Rockin' bones
- 4Voodoo idol
- 5Primitive
- 6Caveman
- 7The crusher
- 8Don't eat stuff off the sidewalk
- 9Can't find my mind
- 10Jungle hop
- 11The natives are restless
- 12Under the wires
- 13Beautiful gardens
- 14Green door
- 15Human fly
- 16The way I walk
- 17Domino
- 18Surfin' bird
- 19Lonesome town
informations
line up
Lux Interior (chant), Poison Ivy Rorschach (basse), Nick Knox (batterie), Bryan Gregory (guitare)
chronique
Vu ce qu’il en reste aujourd’hui, on aurait tendance à oublier que le rockabilly fut à ses débuts considéré comme une musique obscène et diabolique destinée aux voyous et juste bonne à pervertir la jeunesse. Récupéré et devenu pour le grand public synonyme de guimauve et de surprise-parties, il s’est diversifié de manière plus underground par des courants comme le surf rock avant de retrouver, à l’orée du punk, un second souffle grâce à une bande d’allumés passionné par son aspect le plus décadent et le souffre des débuts. Parmi eux, les Cramps regardés à juste titre comme les parrains du psychobilly (mélange de punk et de rockabilly gore représenté par les Meteors) et surtout, plus récemment, du gothabilly (combinaison de l’aspect sombre du rock gothique et des rythmes rockabilly/garage). Provocants à souhait, ces derniers incarnent à merveille cette philosophie à base de rock’n’roll salace, de films d’épouvante série B et d’énergie punk. Emmenés par un chanteur au timbre hanté et prêt à tous les outrages et une bassiste sulfureuse aux tenues légères (sorte de Wonder woman trash), le groupe a développé un style particulier à partir de constructions rockabilly plus martelées, de guitares blues et sombres, et de textes provocants et hallucinés. Jouant volontiers sur le registre de l’obscénité avec un zeste de provocation glamour (certains images de Lux Interior en slip, en talons aiguilles ou vêtu d’une simple chaussette sont restées célèbres) et de l’épouvante façon zombie, le groupe a vu son rockabilly punk sombre rallier à sa cause un public aussi bien rock que punk, voir même une frange du mouvement gothique. Cette compilation est une bonne manière de se familiariser avec l’univers halluciné des Cramps et de redécouvrir un bon rock sale et sulfureux comme à la grande époque.
note Publiée le samedi 12 avril 2003
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- In the flat field
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- Aplecraf › Envoyez un message privé àAplecraf
Cela m'embête que ce soit considéré comme une compilation ici, psychedelic jungle étant sorti en 1981 et gravest hits en 1978. Sans ces histoires de dates qui me gènent je l'aurai aisément ajouté en top gut.
- Note donnée au disque :
- Rastignac › Envoyez un message privé àRastignac
J'ai juste le Gravest Hits, en écoutant ça à fond on a vraiment l'impression que Lux Interior est derrière à faire bzzz, juste à attendre pour me foutre des taquets, c'est perturbant.
- Harry Dickson › Envoyez un message privé àHarry Dickson
Psychedelic Jungle ; Kid Congo Powers (Gun Club) en plus, Bryan Gregory en moins ("l'homme que chaque mère désire ne pas enfanter"), Nick "Fast Cars, Fast Drugs, Fast Girls" Knox, Lux Interior (RIP), Poison Ivy Rorschach (coeur à prendre). Titres 1 à 14, face B au 8. 1981. Encore plus que le premier, très perso avis. Under The Wires.
- Note donnée au disque :
- 22goingon23 › Envoyez un message privé à22goingon23
Psychedelic Jungle est un autre chef d'oeuvre aussi
Green Fuzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
- empreznor › Envoyez un message privé àempreznor
Un groupe de trouvé, 10 de perdus! J'espere que ça le ferait rire
- Note donnée au disque :