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Emerson, Lake & Palmer › Emerson, Lake & Palmer
- 1970 • Victor entertainment inc. VICP-62114 • 1 CD
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Membre | Note | Date |
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Spotted Tail | mardi 8 avril 2003 - 22:02 | |
SEN | vendredi 18 novembre 2022 - 09:33 | |
Bobbywayne | mardi 14 août 2012 - 11:10 | |
torquemada | mardi 31 août 2010 - 22:12 | |
Ali Baba | vendredi 18 juillet 2003 - 00:14 | |
taliesin | samedi 9 janvier 2021 - 14:41 | |
Alvus Dei | samedi 26 juillet 2014 - 18:04 | |
vincenzo | dimanche 19 août 2012 - 16:11 | |
Progmonster | mardi 8 avril 2003 - 00:08 | |
ellington | samedi 18 août 2012 - 11:53 |
cd≈41:44 • 6 titres
- 1The Barbarian4:35 [adaptation de Béla Bartók]
- 2Take a Pebble12:39
- 3Knife Edge5:10 [adaptation de JS Bach & Leoš Janáček]
- 4The Three Fates7:47
- 5Tank6:53
- 6Lucky Man4:40
informations
Advision Studios, Londres, Angleterre, 1970
Il s'agit du pressage cartonné japonais à tirage limité
line up
Greg Lake (chant, guitare, basse), Carl Palmer (batterie, percussions), Keith Emerson (piano, claviers, orgue)
chronique
Keith Emerson (claviers, transfuge de The Nice), Greg Lake (bassiste et chanteur du King Crimson originel) et Carl Palmer (batteur d'Arthur Brown) vont joindre leurs forces pour créer le premier super groupe de l'ère progressive. Au delà du symbole, il y a des doubles sens qui fâchent que l'on préfère ignorer. Pourtant, Emerson Lake & Palmer a en sa possession tous les arguments qui donnent raison à ceux qui considèrent la musique progressive comme un vide ordure. Encore plus boursouflé et prétentieux que Yes, le triumvirat va baser toute sa carrière sur ses compétences techniques, un sens inné de l'exagération gratuite qui ne s'estompera même pas après que l'intérêt du public se soit dissipé, s'évertuant à s'embourber dans toujours plus d'esbroufe accompagné de cette grandiloquence déplacée qui va de paire avec le ridicule. Un sommet du genre je vous dis. Le style baroque et rococco dans toute sa splendeur. Maintenant que les présentations sont faites et que je me délecte à l'idée d'avoir irrité la susceptibilité des quelques progueux intégristes qui s'accrochent au wagon, venons en au fait ; pour toutes choses, il y a du bon et du mauvais. Et ce groupe n'échappe pas à la règle. Je parle donc d'exception et ce premier album renferme tous les éléments nécessaires à une telle revendication. Bien que je leur ai taillé un portrait sur mesure, il serait malhonnête de ma part d'induire en erreur le lecteur. Certes, on trouve déjà dans ce premier témoignage toutes les caractéristiques précitées (les ennuyeux et démonstratifs "Take a Pebble" et "The Three Fates") mais, de manière générale, cet album éponyme est de loin leur album le plus vibrant, axé sur la musicalité et encore dépourvu de cette ivresse de l'excès. Les deux instrumentaux "The Barbarian" et "Tank" sont des classiques du genre, le puissant "Knife Edge" possède un réel pouvoir d'attraction et "Lucky Man" pouve qu'ils avaient les capacités d'écrire aussi des chansons simples et belles. Dommage qu'ils y ont bien vite tourné le dos. Au delà de cette ligne Maginot, vous allez au devant de graves dangers dont je ne pourrais être tenu responsable.
note Publiée le lundi 7 avril 2003
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- (N°6) › Envoyez un message privé à(N°6)
Quel étrange groupe quand même. Emerson était un autodidacte qui finalement, ne faisait pas autre chose que jouer du rock'n'roll bien agressif mais inspiré par ses goûts classiques plutôt que par le blues, et pourquoi pas ? "Knife Edge", c'est un modèle du genre, c'est pas plus con que Led Zepp qui pille le blues et le booste à coup de stéroides. Les longs passages jazz de "Take a Peeble" sont quand même vraiment classieux, enveloppés par la mélodie de Greg Lake. Tiens, parlons-en de Lake, est-ce un hasard si c'est toujours lui qui signe les meilleurs morceaux, parce qu'il sait les tricoter, ses mélodies (même dans Tarkus, ce sont ses passages les mieux foutus et les plus marquants, de loin) ? "Lucky Man", c'est une simple et belle chanson folk que vient démonter les claviers biscornus de Emerson sur la fin. Reste bien sûr le très pénible solo de batterie de "Tank", idée systématiquement horrible quel que soit le groupe, Palmer étant sans doute l'élément clairement le plus branlatoire du trio finalement. Bien plus que Emerson qui faisait de la pyrotechnie classico-rock avec un allant de hardos, en un sens c'est bien plus proche de Deep Purple que de Yes. Y a un côté bourrinage sous le costume classique et vumètre à 11.
- torquemada › Envoyez un message privé àtorquemada
Merde !
- Note donnée au disque :
- SEN › Envoyez un message privé àSEN
Greg Lake est mort hier après Keith Emerson au mois de mars !
- Note donnée au disque :
- torquemada › Envoyez un message privé àtorquemada
Ils avaient mangé du lion !
- Note donnée au disque :
- Winslow › Envoyez un message privé àWinslow
Sinon on parle de ce live complètement hallucinant ? Parce que perso je n'arrive toujours pas à m'en remettre. http://www.youtube.com/watch?v=jc3cNfn93Kw