Vous êtes ici › Les groupes / artistesBBehemoth › Pandemonic incantations

Behemoth › Pandemonic incantations

détail des votes

Membre Note Date
dr zombie      jeudi 21 juillet 2005 - 13:23
aquarius      mardi 27 avril 2004 - 13:21
Tuisto      mardi 28 décembre 2004 - 20:55
Xzatly      mardi 20 juillet 2004 - 23:03
empreznor      jeudi 17 janvier 2008 - 20:30
morgan hakanson      mercredi 27 juillet 2005 - 12:20
lord exordium      mercredi 20 octobre 2004 - 19:16
Greifi Grishnackh      dimanche 13 juin 2004 - 23:25
sam      mercredi 12 mai 2004 - 19:40
AegoroN      lundi 2 février 2004 - 05:07
Matt      dimanche 6 avril 2003 - 12:57
Dead26      vendredi 1 juillet 2016 - 11:47

cd • 9 titres

  • 1Diableria (the great introduction)
  • 2The thounsend plagues i witness
  • 3Satan’s sword (i have become)
  • 4In thy pandemaeternum
  • 5Driven by the five-winged star
  • 6The past is like funeral
  • 7The entrance to the shperes of mars
  • 8With spell of inferno
  • 9Chwala mordercom wojciecha (997-1997 dziefiec wjekow hanby)

informations

Enregistré en août/septembre 1997 au studio Selani. Mixé par Jacek Gawlowski, octobre 1997. Produit par Behemoth et Nergal. Ingénieur : Andy Bomba.

Il s'agit de la version digipack rééditée en 1999 et contenant 5 titres live en bonus, enregistrés à Toulouse le 27 Février 1999.

line up

Nergal (Guitares, acoustiques, voix) ; Mefisto (basse) ; Inferno (Batterie et percussions) – Piotr Weltrowski (synthé sessions)

chronique

  • black metal

DOMINUS SATANAS ! DOMINAE ! DOMINAE ! DOMINUS SATANAS ! DOMINUS… finies la forêt et ses ombres, fini de se terrer, fini le souterrain. Le petit démon Behemoth a quitté son enclos et vient de se jeter dans les flammes infernales, pour y hurler le nom du diable. «Pandemonic incantations» montre la créature en plein rituel : musique déchaînée et incantatoire, riffs brûlants, colonnes symphoniques aux allures de temple : Behemoth en appelle désormais à la masse, à la puissance, il implore les ténèbres de lui donner pouvoir et force de frappe. Plongé dans un son plus dense, coup de batterie dans la gueule… et Nergal a tout fait pour que le diable soit là : les riffs sont rigoureusement démoniaques, il ne les laissent jamais s’éteindre, les épaisseurs de guitares fabriquent les divers voiles de feu dans lequel le cornu se sent à l’aise et nous étouffés, et il y met toute sa putain de gorge, le Nergal, debout au milieu d’un véritable magma de blasts incessants et ravageur. Behemoth a décidé de devenir gros, toujours plus gros et épais, et d’entamer sa campagne de dévastation. Il n’oublie pas de flatter l’amour du diable pour la séduction à l’aide de leads de plus en plus nombreux et saillants, mélodiques et cristallins qui s’élèvent des flammes comme des petites succubes, il s’est décidé à tenir un langage unique et clair pour nous ourdir des incantations calibrées, cohérentes, denses et directes. Dans cette ultime messe purement ténébreuse, Nergal rassemble toutes ses forces d’alors, il déchaîne la toute puissance du noir dont il a fini par devenir un fascinant serviteur. Car ces incantations sont certes celle d’un démon en devenir, la créature est jeune et se cherche toujours, et même si elle force déjà fortement le respect, elle trébuche encore dans sa propre vitesse, sa furie aveuglée par la volonté d’en découdre. Mais ces incantations pandemoniques n’en demeurent pas moins remarquables par cette identité nouvelle à laquelle en appelle Nergal. Le son est aussi confus que chaud, presque luxueux lors des soli et des souffles de cuivres symphoniques. L’ambiance tout aussi occulte que ritualiste, brûlante, ce confinement sonore aussi étouffant que décoré, ce penchant pour la fureur brutale, l’ampleur harmonique et l’épique, font de cet âge de la créature une époque bien fascinante de son parcours. Pour la dernière fois elle agit encore dans le seul noir et les ténèbres, mais sans réellement le savoir, l’occulte Behemoth, à la recherche de sa véritable nature, en quête de sa vraie puissance, commence à investir ses ténèbres haineuses de l’ombre de la mort. Oui, Behemoth semble bel et bien enclin à propager la mort… il lui faut donc sortir de terre.

note       Publiée le samedi 5 avril 2003

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Pandemonic incantations" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Pandemonic incantations".

    notes

    Note moyenne        12 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Pandemonic incantations".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Pandemonic incantations".

    morgan hakanson Envoyez un message privé àmorgan hakanson
    un album bon qui se laisse écouter avec plaisir
    Note donnée au disque :       
    dr zombie Envoyez un message privé àdr zombie
    Très bon album qui amène toute une différences dans les productions de behemoth qui passe à une production de qualité plus élevé!
    Note donnée au disque :