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Rajna › The heavy wine of praise

cd • 14 titres

  • 1The passage
  • 2Sunyata
  • 3Marian
  • 4Cantara
  • 5Syrta
  • 6Mysterious lanka
  • 7Katos irtes
  • 8Elizian dance
  • 9Surya
  • 10Pearl of ashes
  • 11Black star
  • 12Lullaby
  • 13Oum mani padme hum
  • 14Kezh

informations

Enregistré dans un monastère Kyi Cha, Tibet 2000.

line up

Gérard Chambelland ; Jeanne et Fabrice Lefebvre : Yang T’chin, santoor, sitar, tampura, sarangi, taal, ghungroo, ghattam, manjira, dholki, bendir, tabla, ghatam, gongs, bâton de pluie, birman gong, darbouka, dulcimer, guitare, bols chantants, flûte bambou, shakers

chronique

Ce troisième album, et dernier de la formation en trio du groupe, semble, de fait, comme la fin d’un cycle. Rajna approfondit, encore, son exigence acoustique, sa qualité sonore, son utilisation d’instruments exclusivement orientaux pour des pièces d’ambiance sombre, plus sophistiquée que jamais, à base de percussions du bout du monde et de dentelles de cordes extrême-orientales. La voix de Jeanne Lefebvre prend de l’ampleur, au détriment parfois de la dimension émotionnelle développée dans le très beau «Yahili», les rythmes sont plus hypnotisants, volontiers lourds et lents, à l’image du tambour profond qui ponctue régulièrement la marche douce de «Sunyata». Mais, précisément, à l’exception des merveilleuses «Marian» et «Katos Irtes», aux sonorités cristallines et au chant divin, reverb’ de lac souterrain et mélodies tristes, le groupe s’enfonce inexorablement dans l’ethnisme un peu forcené, irréprochable et à l’esthétique évidente, mais où il perd un peu de son identité. Ce constat fait, cette démarche complète, Rajna semble prendre ensuite conscience de son propre carcan et nous offre 5 (six si l’on compte l’agaçant morceau caché) dernières pièces un peu hétéroclites, en forme de nouvelles pistes. «Lullaby» est une sorte de chanson pop-folk, plutôt jolie et agréable mais sans aucune dimension véritable, «Pearl of ashes» flirte largement avec l’ambient, boîte à rythmes aérienne, nappes de claviers légères et voix angélique, «Black star» fait finalement appel à une guitare saturée… «Kesh», enfin, est une réussite instrumentale et sonore faite de flûtes qui résonnent sous le ciel depuis les Andes, de percussions berçantes, de vent… une sorte d’expression du bien-être absolu. «The heavy wine of praise» est donc un album contrasté, qui souffre dans son ensemble d’un manque de cohérence, qui brille par la qualité de certaines de ses pièces, de ses sons, qui déroute par ce mélange de maîtrise, et de découvertes d’apprenti sorcier. La séparation du trio va remettre les choses à leur place. Le duo Lefebvre revenant dans «Door of serenity» à une musique plus sobre, atmosphérique et purement heavenly, tandis que Chambelland et son Am Ganesha’n va assumer le mélange des genres, orientalo-gothico-electro-heavenly aux voix sophistiquées, et cela avec un brio assez remarquable.

note       Publiée le lundi 17 mars 2003

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