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Virgin Prunes › The moon looked down and laughed

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louis      jeudi 15 septembre 2016 - 11:12
Raven      mardi 25 février 2014 - 01:50
22goingon23      lundi 24 février 2014 - 20:38
novy_9      jeudi 10 janvier 2013 - 18:52
DummyCT      mardi 26 octobre 2010 - 22:34
cimetiere      samedi 17 mars 2007 - 11:50
MightyJayM      samedi 18 décembre 2004 - 13:04
Tacrolimus      vendredi 17 février 2017 - 10:43
Hazincourt      mardi 20 septembre 2016 - 16:11
TribalCrow      lundi 21 juillet 2014 - 08:57
Dead26      mardi 2 novembre 2010 - 19:37
sog      vendredi 17 septembre 2010 - 13:11
Aaltra      lundi 1 juin 2009 - 09:03
Aiwass      mardi 7 août 2007 - 05:00
Gaylord      jeudi 5 juillet 2007 - 00:56
Slugbait      dimanche 10 juillet 2005 - 02:47
üflrü dü zbrrü      dimanche 6 août 2006 - 14:44

cd • 10 titres

  • 1Heaven
  • 2Love lasts forever
  • 3I am God
  • 4Sons find devils
  • 5Alone
  • 6The moon looked down and laughed
  • 7Uncle Arthur's lonely world
  • 8Don't look back
  • 9Betrayal
  • 10Deadly sins

extraits vidéo

informations

Windmill Lane, Dublin, Irlande, Trident, Londres, Angleterre, Rockfield, Monmouth, Pays de Galles, S.T.S, Dublin, Irlande. / Produit par Dave Ball

Produit par Dave Ball (Soft cell ) / Apparition spéciale de Dave-Id Busaras et de Jim Thirlwell (Foetus)

line up

Gavin Friday (chant), Strongman (basse), Mary (guitare), Pod (batterie)

Musiciens additionnels : Foetus

chronique

  • gothique baroque / cabaret

Virgin Prunes est décidément un groupe qui n’aime pas se répéter; après avoir donné dans le gothique, l’industriel et l’expérimental, les voilà qui opèrent à nouveau une reconversion assez radicale dans un rock gothique cabaret baroque, décadent à souhait. Reconversion radicale ? Pas tant que ça, finalement. Virgin Prunes a toujours développé un côté théâtral et une approche esthétique marquée. Aussi extrême qu’aient été leurs inoubliables performances (songeons notamment à l’exposition ‘A new form of beauty’), leur motivation a toujours été artistique et n’a jamais basculé dans la vulgarité. Désormais seul au chant (Cuggi ayant quitté le groupe de même que Dick), Gavin Friday a toujours, comme son auteur de référence, Oscar Wilde, cultivé le sens du raffinement et de l’excès. Rien d’étonnant à le voir pousser son image de dandy au paroxisme. Plus cabaret que jamais, la musique de ‘Moon looked down and laughed’ joue la carte du baroque et du sulfureux. Ainsi ‘Heaven’ et le narcissique ‘I’am God’ ruissellent-t-ils de violons, de clochettes, de choeurs en arrière-fond des guitares, mais derrière le kitsch apparent rampent d’inquiétantes atmosphères. Soupçon confirmé sur le très bon ‘Sons find devils’ présenté comme une sorte de valse rituelle et décalée qui se termine sur des notes de piano désaccordées. ‘Alone’ malgré ses violons ne dissimule qu’à peine le profond désespoir des paroles. Les thèmes de la trahison, du mensonge, de l’incompréhension sont omniprésents même si enrobés d’une bonne couche d’humour noir. ‘The Moon looked down and laughed’ est du même acabit, chanson d’artiste alcoolique marqué des stigmates de son art. Virgin Prunes ne faillit pas à la tradition de la chanson interprétée par Dave-Id, ce dernier assurant les vocaux du ‘Uncle Arthur’s lonely world’ où il narre sur fond de comptine quasi enfantine le désespoir et la solitude de certaines personnes, preuve que le groupe n’a rien perdu de sa verve grinçante. ‘Don’t look back’ se fait plus rock, mais reste empreinte d’un goût certain pour l’absurde. ‘Betrayal’ nous replonge avec délice dans un spleen aux brumes d’absinthe et de cigares avant que le disque ne s’achève par un ‘Deadly sins’ gothique bluesy à souhait. Virgin Prunes se montre parfaitement à l’aise dans ce nouveau registre et confirme une fois encore son statut de groupe culte.

note       Publiée le mardi 11 mars 2003

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    Raven Envoyez un message privé àRaven
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    Débile. Sublime.

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    Raven Envoyez un message privé àRaven
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    Sur la réédition (celle avec la pochette différente, plus "almondienne") ça craint, ils ont rempacé Love lasts forever (la meilleure, le joyau) par un putain de remix à rallonge, les enfoirés...pas mauvais en lui-même ce mix mais pas dans l'esprit je trouve, ça salit quelque chose de beau ! (juste pour dire : si vous le prenez, prenez bien la version originale)

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    22goingon23 Envoyez un message privé à22goingon23

    Pur envoûtement ce disque. Sûrement pas plus accessible ou pop mais une théâtralité immense. Claviers tragiques, orchestrations paniques, basse bestiale, guitares expressionnistes et voix ensorcelantes : voilà le patchwork magique de ce bastringue luxueux

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    cyberghost Envoyez un message privé àcyberghost

    Récupéré pour trois sous en vynile pendant une revente chez un disquaire qui n'en voulait pas... Je découvre là, et il est quand même assez formidable, je dois dire... Un rien Fœtus par moments, d'ailleurs

    Aaltra Envoyez un message privé àAaltra

    L'album est effectivement excellent, autant que If I Die I Die, mais dans un registre différent. Il faut dire que le line up a changé. Surtout, Gavin Friday s'est affiné, il est passé de ce personnage outrancier des débuts à un dandy plus subtil, tout comme la musique. Le changement est bien visible si on compare les deux pochettes, et il ne s'agit pas que d'une affaire d'esthétisme visuel, de look, ça s'entend aussi. L'album est peut-être plus accessible, mais aussi riche, personnel et varié que If I Die I Die. Aux influences de toujours, le glam rock, le punk, le cabaret, le théâtre, l'expérimentation, s'ajoutent des incursions vers le blues, voire le jazz, totalement réussies. 5,5

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