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Room With A View › First year departure

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Tomas Chatterton      vendredi 12 septembre 2003 - 18:42

9 titres - 55:16 min

  • 1/ Departures (Litoranca imaginaire) 7'35
  • 2/ Sigle handed (The days of the trumpet call) 5'50
  • 3/ Club epoque (Febbraio decade silente) 7'31
  • 4/ End of season (Sunset boulevard) 7'32
  • 5/ Hero (novecento aufwiedersehen) 6'34
  • 6/ Madeleine (Futurismo y tradicion) 6'38
  • 7/ Budapest song (Music from baltikum sheherazade) 4'08
  • 8/ L'Enfante italie (Moderato cantabile) 0'57
  • 9/ Tiergaten (komrad kiev) 8'31

informations

Temple of noise studios, during Carnival time, 2002.

Musiciens additionnels : Fabio Calcata (trompette), Alessio Fagrelli (accordéon, piano)

line up

Francesco Grasso (guitare, chant), Alessandro Mita (guitare, violon, claviers), Fabio Cappabianca (batterie), Francesco Lionetti (basse)

chronique

Room With A View est une formation italienne dans laquelle je place désormais un espoir immense quand à ses chances de percer partout dans le monde. Original et inspiré, cette formation possède plus d'atouts que de nombreuses formations déjà établies. Déjà, l'imagerie du groupe, hyper travaillée, est très bien exploitée et mise en place : le début du XX siècle est ici magnifiquement représenté. Toute la splendeur de ces années folles, leurs sublime décadence se trouve parfaitement mise en image dans le livret. Un livret au design vieillot et attachant, remplis d'images d'époque qui plonge l'auditeur immédiatement dans le concept de Room With A View : le voyage, la mélancolie, le charme. C'est en effet avec ces 3 simples mots que l'on pourrait qualifier leur musique. Car définir le style du groupe est loin d'être aisé. Si les premières écoutes font immédiatement penser à Katatonia (période "Brave murder day" et "Discouraged ones"), les écoutes répétées montrent finalement un groupe très influencé par la scène goth new wave. La musique s'en ressent, le patchwork d'influences effectue un travail merveilleux pour donner un ensemble complexe, bourré d'arrangements aux compositions très alambiquées. Refrains accrocheurs et variés, guitares classiques, nombreux intermèdes "années 30", mélodies hyper efficaces et attachantes (l'influence de Katatonia se ressent surtout là), chant alternant l'écorché proche du death et le clair très new wave, compositions longues et riches, structures complexes également, très loin du couplet/refrain, instruments divers tels le piano, la trompette, l'accordéon, le violon, il y a énormément de choses à dire sur ce disque... Mais le principal élément qui m' a fait fondre sur ce disque, c'est sa capacité à faire passer des émotions. L'ambiance générale est réellement prenante, elle ne transporte peut-être pas autant que ce que les musiciens l'escomptaient, mais elle véhicule un je ne sais quoi de rétro qui m'a fait fondre littéralement. Tous les morceaux s'assemblent pour former une nouvelle pièce de mélancolie et de tristesse : "First year departure". De plus, l'album a de surcroît la qualité (ou le défaut) de se dévoiler au fur et à mesure des écoutes. C'est-à-dire que les premières écoutes font penser à un ersatz de Katatonia, les suivantes amènent l'auditeur à découvrir de nouveaux arrangements tandis que les dernières font exploser les compositions dans toute leur tristesse ("End of season", "Departures", "Tiergaten"...). Et histoire d'achever l'auditeur définitivement, RWAV sort "L'enfante italie" : pièces acoustiques typiques de ce que l'on pouvait entendre en russie au début du siècle. 1 pure minute de bonheur qui m'a complètement bouleversé. Vous me direz qu'il ne me faut pas grand-chose, mais là force est d'avouer que le groupe a tapé là où il fallait. Je vois que je m'étale en éloge alors quid des défauts ? Relativement peu en fait. Le chant pop n'est pas totalement maîtrisé, d'un niveau cependant très bon, il s'avère parfois limite quand le sieur s'embarque dans les aiguës. Idem pour les arrangements, on se demande parfois s'il n'y en a pas trop ! Je repense à ce passage où l'on peut entendre en même temps guitares electriques, saturés et claires, guitares classiques, piano, basse, batterie et chant ! Mais là encore je pointille car même ce passage est excellent. non en fait je ne regretterai que cette impression d'entendre parfois certaines parties "bâclés" qui, sans gâcher le titre loin de là, me font dire "merde, c'était quasiment parfait". Cela se traduisant par une gratte ratant un peu son accord, un arpège légèrement loupé, etc. C'est dire si j'ai écouté ce disque ! Bref, je ne vais m'attarder plus longtemps sur ce disque. Je vais juste dire que je tiens là ma révélation du début de l'année, elle est italienne, elle est belle, attachante, et elle est signée sur My Kingdom Music, un label qui a du goût... N'hésitez pas, on fond lentement mais sûrement au fil des écoutes de "First year departure"...

note       Publiée le dimanche 2 mars 2003

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    pokemonslaughter Envoyez un message privé àpokemonslaughter
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    put quand même "end of season" dans le genre morceau sublime, c'est difficile de faire mieux... que ceux qui ont du mal avec l'évolution récente de Katatonia se jette là dessus...
    Tomas Chatterton Envoyez un message privé àTomas Chatterton
    Un tres bon disk , tres sympa et raffine (pas Italiens pour rien) . De plus c'est l'epoque parfaite pour l'ecouter : rentrant de vacances europeennes avec l'angoisse du retour et la nostalgie pour passeport .
    Note donnée au disque :       
    Eliphas Envoyez un message privé àEliphas
    Je suis entrain de l'écouter, c'est vraiment du tout bon, ça me fait un peu penser à Katatonia.