Gods Of Hell › S/t

Alors celui-là, on en avait entendu parler ! L'album de monsieur black Hammer himself, l'homme le plus viril de cette planète (avec le Colonel Grant bien sûr) en musique ! Alors qu'est ce que çà donne me direz vous ? Quelque chose de très très original et d'inattendu croyez moi ! Ce "Gods of hell" nous narre l'histoire de black Hammer, frère cadet d'un prince bienfaiteur, parti foutre joyeusement le bordel dans son pays afin de pouvoir enfin forniquer avec sa princesse de belle-soeur. Ainsi au fil des excellentes narrations du Sergent tournevis, nous pourrons découvrir une musique très expérimentale, passant de la valse à un rock psyché d'assez bonne facture. L'ensemble sonne ainsi très varié, en accord avec les différents événements de l'histoire (valses, breaks "guerriers", passages X...), le moment le plus intéressant étant certainement le doublet "Chaos Goat... sodomized"/ "Farewell to chaos goat", cette dernière possédant d'ailleurs un refrain digne d'être chanté sous la douche ! Notons également le passage en accéléré de certains morceaux ajoutant encore à la singularité de la chose, ainsi qu'une prédominance nette du clavier. Black Hammer nous l'avait caché ! Passons maintenant au chapitre des regrets : l'album traine souvent en longueur, ce la rajoute parfois à l'ambiance, mais les écoutes répétées force l'auditeur à zapper le morceau tout simplement. De même, le disque manque de chant à mon gout. Certes le sergent tournevis est impeccable, et le Caporal Laburne assure bien, mais c'est beaucoup trop sporadique. Bref, dommage, le disque aurait gagné en longévité. Mais bon, je suis bien pointilleux, il fallait des couilles pour faire ce disque, et de ce côté là Black Hammer , il a ce qu'il faut !