Gerbophilia › Gerbilation

Autant être franc dès le départ, je n’aime pas particulièrement le grind. Malgré tout, il m’arrive de pouvoir écouter certains albums et d’y trouver de bonnes choses, alors avec Gerbophilia je m’étais dit, pourquoi pas. Mais en fait non, ça ne passe pas, mais alors vraiment pas ! D’une part j’ai toujours eu du mal, à quelques très rares exceptions, avec les morceaux qui durent à peine plus d’une minute, rien n’ayant le temps d’y être développé, car pas de structure apparente, et là on n’y coupe pas. En même temps, je me dis que cela vient également du son (surtout les titres live), une sorte de bouillie sonore infâme et inaudible faisant que les riffs sont très difficilement discernables. De plus les voix sont largement trop mises en avant par rapport au reste, et comme celles-ci sont d’un intérêt bien faible (c’est juste histoire de gueuler pour dire qu’on gueule). En plus le coup du remplissage avec 6 bonus quasiment vides et encore 8 autres pistes « cachées » dans le même genre qui prennent presque à elles seules le quart de l’album, me semble assez moyen. Bref, vous l’aurez compris, « Gerbilation » est un disque à éviter à moins d’aimer écouter du bruit.