Finnugor › Black flames

Tiens ? ! Revoilà Gaby Wolf, sa voix douteuse, ses clochettes et ses synthés. A ses côtés dans cette aventure Finnugor, Nikolai Stalhammer, guitariste, programmateur de boîte à rythme et compositeur de metal. A l’écoute, la première chose qui frappe est la faiblesse du son, la deuxième, une étrange sensation de doute. La musique de Finnugor est une sorte de Heavy-black symphonique, plutôt inspiré mélodiquement parlant, bien construit et aux rythmiques variés. Malgré l’étroitesse du son, on se prend assez rapidement à l’ambiance diffusée par les leads, le clavier très nocturne et planant, et, finalement, la voix trafiquée du Sieur Wolf qui ajoute une espèce de dimension dark fantasy plutôt séduisante. Il y a du Cradle, du Limbonic Art, du gothique... du rhapsody... malheureusement, voilà que l’on tombe soudain sur des passages nuls ? ! ! Des mélodies de synthés totalement absurdes sur fond de guitares rythmiques absentes… le tout soutenu par un poum-tchak tempo Sortilège… «Black flames»… ou le chaud et froid. Comme pour Ywolf, le solo project de Gabriel Wolf, on ne peut dire du mal de ce disque sans en penser un peu de bien, mais on ne peut pas, non plus, faire croire qu’il s’agit de quelque chose sur lequel on risque de revenir, une fois les quelques séductions propres à l’identité du groupe passées. Plein d’idées, de sons séduisants, des lignes de flûtes bien trouvées, des passages atmophériques profonds et ouvragés, des riffs de grattes efficaces et propices aux ambiances, mais… comment dire… bof ! Et franchement, à ce niveau là, ça frôle le mystérieux…