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Gabriel Wolf (Voix masculine, cris/grognements, harpe, koto, violon, violoncelle, pizzicati, cymbalum, dulcimer, flûtes, flûtes de pan, cloches, hautbois, trompette, cuivres, timpani, kongas, cymbales, dbx 286A microphone processor, Akg c3000b microphone, akg d3800s microphone, fender garcia guitare… et le légendaire ZIDAR) ; Stéphanie Kiss (voix féminine)
Voilà une drôle de musique… attachante, onirique, mais hélas. Ywolf, one-mand-band de Gabriel Wolf fait dans le medieval fantasy, musique sans batterie ni basse etc… entièrement de synthés et autres acoutisques, voix étranges… une sorte de dark heavenly gothique. Arpèges de harpe, dulcimer, clochettes, cordes et claviers, Ywolf nous entraine sur des chemins mystico-médievaaux, dans des forêts enchantées sous la nuit mystérieuse, la lune malveillante. Les personnages ont tour à tour l’aspect baryton, extrême et saturé, ou angelique et gracieuse en la personne de Stéphanie Kiss. Les lieux, les lumières sont obscures, à la fois riches, bigarrés et ténébreux. On passe d’une dentelle de harpe évoquant une clairière, une source, un instant de lumière, à des grandiloquences plus violonneuses, épiques et massives. Mais tout cela ne quitte jamais la toile, et son statut de simple peinture, pour devenir espace et nous envahir, nous emporter. Les voix, surtout masculine, extrêmes ou lyriques, sont peu convainquantes, maniérées, et malgré la longue liste d’instruments acoustiques dont se prévaut Gabriel Wolf, on ne peut se défaire du terrible sentiment Bontempi. Car c’est dans la musique elle-même. De la même manière que ses mélodies, arpèges et harmonies peuvent toucher, émouvoir, recréer en 3 notes et 1 seul son un tableau séduisant et onirique, Gabriel Wolf n’échappe pas aux poncifs. Cet enchevêtrement parfois savant et souvent intriguant de sons et de mélodies travaillées sus la grande inspiration des ambiances Dark Fantasy, cette succession d’instants, de lieux, de jeux de lumières est incontestablement attachant et l’on se prend parfois à vouloir y croire… mais ça n’arrive que trop rarement. A l’arrivée ces décors sonnent en carton, et sans secrets. Derrière les toiles dressées où sont signifiées toutes ces choses que l’on voudrait visiter… il n’y a rien : on avance un peu et l’on s’aperçoit du subterfuge. Dommage…
note Publiée le mardi 4 février 2003
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