Vous êtes ici › Les groupes / artistesHHelmet › Meantime

Helmet › Meantime

détail des votes

Membre Note Date
hell      samedi 7 mai 2011 - 23:49
Int      dimanche 24 septembre 2023 - 15:27
Thirdeye      mercredi 8 mars 2023 - 05:13
Dioneo      lundi 26 septembre 2022 - 14:05
Rastignac      samedi 23 juillet 2022 - 19:45
Klozer      mardi 1 décembre 2020 - 16:27
Seijitsu      lundi 24 août 2020 - 10:58
B.      mercredi 5 février 2020 - 14:29
Raven      vendredi 6 octobre 2017 - 14:26
EyeLovya      dimanche 2 septembre 2012 - 16:41
NevrOp4th      lundi 11 octobre 2010 - 11:30
Interpolian      vendredi 17 octobre 2008 - 10:05
Potters field      mardi 24 juillet 2007 - 11:01
juj      dimanche 22 juillet 2007 - 19:31
torquemada      mercredi 9 février 2005 - 11:47
Ultimex      mercredi 23 novembre 2022 - 11:00
Yog Sothoth      mardi 22 novembre 2022 - 21:48
jeansairien      dimanche 22 juillet 2007 - 23:19
Progmonster      dimanche 22 juillet 2007 - 19:34
sergent_BUCK      mardi 13 décembre 2005 - 02:45
AlXX      jeudi 17 avril 2014 - 20:41
Møjo      dimanche 22 juillet 2007 - 21:35

cd • 10 titres • 36:53 min

  • 1In the Meantime3:08
  • 2Iron Head3:22
  • 3Give It4:17
  • 4Unsung3:57
  • 5Turned Out4:14
  • 6He Feels Bad4:03
  • 7Better3:10
  • 8You Borrowed3:45
  • 9FBLA II3:22
  • 10Role Model3:35

informations

Fun City, Chicago Recording Company, USA, 1991. Enregistré par Steve Albini (1) et Wharton Tiers (2-10).

line up

Henry Bogdan (basse), Page Hamilton (guitare, chant), Peter Mengede (guitare), John Stanier (batterie)

chronique

À l'aube de ces années quatre-vingt dix naissantes qui succombent alors à la déferlante grunge, Helmet, plus punk que noise dans l'attitude, partageait malgré tout avec un groupe comme Shellac la même hargne et le même jusqu'au-boutisme. Quoi de plus naturel dès lors de retrouver Steve Albini aux commandes sur "In The Meantime" ? Ce sera pour autant leur unique collaboration... "Meantime", l'album - au double sens jouissif - est comme venu se poser sur la route du rock alternatif pour en redéfinir les termes. C'est que Page Hamilton a eu raison avant tout le monde ; alors qu'on en était encore à rêver d'un revival Lynyrd Skynyrd avec tous ces groupes de Seattle trop occupés à vouloir faire revivre le son des glorieuses années soixante-dix, Helmet dessinait déjà les contours d'une scène postcore à venir bien des années plus tard. Pourtant, sans avoir l'air d'y toucher, eux aussi empruntent aux anciens - comment faire autrement d'ailleurs ? Pour s'en convaincre, il faut écouter "Turned Out" et son temps impair qui tournoie, possédant le même pouvoir hypnotique que le "Four Sticks" de Led Zeppelin. Mis à part le chant (enfin, si l'on peut qualifier cela de chant...), c'est dans ces signatures rythmiques si particulières que réside tout l'intérêt de la formation américaine, et qui fera qu'on y adhère ou pas. "Meantime" nous propose encore une belle brochette de riffs relevés, même si le tout paraît moins direct dans ta gueule que la collection de neuf titres qui firent les beaux jours de "Strap It On" (l'obsédant "Better", "Role Model" en apothéose ou encore "FBLA II" avec sa série de faux arrêts et de redémarrages typiques qui, c'est selon, taperont sur le système ou provoqueront la fascination). La production s'affine, le style se peaufine. "Betty" est déjà sur les rails.

note       Publiée le dimanche 22 juillet 2007

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Meantime" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Meantime".

notes

Note moyenne        22 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Meantime".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Meantime".

Raven Envoyez un message privé àRaven
avatar

...Ou Strap it on, pour un nappage charbon-béton-boulon. Ne pas négliger Strap it on. Surtout pas.

Note donnée au disque :       
Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
avatar

Sinon, pour développer un poil : frappe de batterie hyper sèche mais avec (comme dit par Proggy dans sa chro) des twists rythmiques bien retors ; voix lestée qui te gueule à 10cm du visage ; passages de gratte noisy arides complètement arrachants ; fausses accalmies quasi punk à roulette mais version crashée (Unsung ou le skatepark sous tranxene/opiacés) ; le tout avec une prod Albini qui était certes de toutes les sauces à l'époque mais qui pour l'occasion sied parfaitement à cette musique à la fois ultra-compacte et débordante de parasites... Que demander de plus ? Bah Betty, pour se faire la face "jazz" (encore bien plus de guillemets que ça hein, en vrai) du groupe, en pousse-café.

Message édité le 26-09-2022 à 15:42 par dioneo

Note donnée au disque :       
Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
avatar

"Nature ou Bitume, votre parpaing ?"

Note donnée au disque :       
Rastignac Envoyez un message privé àRastignac
avatar

Il est parfait cet album, oui.

Note donnée au disque :       
(N°6) Envoyez un message privé à(N°6)
avatar

Je suis refait tellement c'est pour moi ce truc. Ça fait juste dix ans que je me disais que je devais écouter voir.