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Morgan Studios, Londres, Angleterre, 1979
Michael Dempsey (basse), Robert Smith (chant, guitare), Lol Tolhurst (batterie)
‘Boys don’t cry’ n’est pas à proprement parler un deuxième album des Cure. Il compile la plupart des morceaux du précédent opus ‘Three imaginary boys’ et de nouvelles compositions qui, sans être des chefs d’œuvre, témoignent néanmoins d’une efficacité accrue au niveau mélodique, ainsi ‘Killing an arab’ (inspiré de ‘L’Étranger’ de Camus) et ‘Boys don’t cry’ qui deviendront d’ailleurs les deux premiers singles du groupe ; le troisième sera le plus anecdotique ‘Jumping someone else’s train’. Les Cure évoluent donc toujours dans un registre pop punk simple, moins maladroit, de plus en plus assuré. Personne à ce moment-là ne miserait un dollar sur une quelconque carrière du trio vu la pléthore de formations à l'époque (dont The Cure va vite se distinguer). Et pourtant... À choisir, on préférera cette édition à ‘Three imaginary boys’ (à moins de l'acheter en version deluxe pour ses croustillants bonus)
note Publiée le dimanche 12 janvier 2003
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Le premier album... en mieux, on signe direct et on ne boude pas son plaisir ! (le titre Boy's don't cry passe encore trèèès régulièrement à la radio de nos jours)
Pas spécialement fan de Cure même s'ils ont bercé une partie de ma jeunesse (le titre The Kiss et son intro électrique, Pornography, quelques titres The Head on the door que je ne peux plus écouter aujourd'hui...), je me permets une courte intervention pour souligner et applaudir ce que dit Twilight sur l'évolution des goûts, la manière d'écouter et d'appréhender la musique. Je suis tellement d'accord que cette perception collerait avec toute la discographie des groupes que j'affectionne. Merci Twilight, ça fait plaisir à lire, on se sent moins seul !
J'ai exactement le même sentiment.
Cure, pour moi, est l'archétype même de tout ce que manquent les jeunes d'aujourd'hui avec leur zique de merde téléchargée qu'ils écoutent d'une oreille avec un casque pourri et jetteront deux mois après. J'ai aimé, apprécié, rejeté, redécouvert...C'est un groupe qui vieillit avec moi et dont finalement je redécouvre la musique selon mes expériences de vie. Si certains albums ont toujours été clairs pour moi, certains moins évidents selon mes goûts prennent finalement du sens en vieillissant. Ca montre à quel point certains groupes sont géniaux.
Chacun des albums de Cure avec lesquels j'ai grandi dans les années 80 est gravé dans mon cœur pour toujours ! Bob Smithou en lettres de sang !