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Morgan (studio 4) Willesden, 1979
Michael Dempsey (basse), Robert Smith (chant, guitare), Lol Tolhurst (batterie)
Existe en édition deluxe double cd digipack
Angleterre, 1979, les braises du punk achèvent de se consumer sur fond de crise sociale et de chômage. Comme tant d’autres à l’époque, un jeune groupe désœuvré, emmené par un certain Robert Smith, enregistre un premier album. Emballés dans une pochette hideuse et énigmatique, douze titres qui, a priori ne feront pas date dans l’histoire de la musique, et pourtant… Pour l’heure, les Cure sont encore un trio d’ados qui ne maîtrisent pas bien leur instruments. Influencés par la vague post punk mais avec une approche plus pop, ils jouent des morceaux courts aux arrangements simples écrits pour la traditionnelle combinaison basse-batterie-guitare. On sent tout cela assez laborieux même si nos jeunes gens se donnent du mal. Certains morceaux accrochent pourtant l’oreille, témoignant malgré tout d’un talent pour l’écriture de mélodies simples mais relativement crédibles, ainsi ’10:15 Saturday night’ alternant retenue et passages plus électriques, ‘Fire in Cairo’, éventuellement ‘Subway song’ pour son climat cabaret bluesy et surtout ‘Three imaginary boys’ dont les tempi lents, l’atmosphère mélancolique et les paroles étranges trahissent déjà un certain goût pour la tristesse. À noter également une reprise du ‘Foxy Lady’ de Jimi Hendrix passablement ratée notamment au niveau de la voix (Michael Dempsey n'est pas doué pour ça) qui recherche d’inutiles effets de style sans avoir encore trouvé ses marques. Sans qu’on puisse parler de mauvais album, ‘Three imaginary boys’, malgré quelques bonnes idées, aurait probablement sombré dans l’oubli n’eut été la prestigieuse carrière de ses géniteurs. Un disque qui a donc surtout une valeur historique, les bases d'un parcours musical impressionnant. 3,5/6
note Publiée le dimanche 12 janvier 2003
Note moyenne 42 votes
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C'est une bonne résolution de rentrée (en avance) de s'écouter les disques de the Cure ? Oui, c'est parti : artiste incontournable des années 80, peut-être la plus belle collection de singles de ces années-là (avec Depêche Mode), d'ailleurs je ne connaissais rien d'autre du groupe avant de piocher dans une bonne partie de la disco vers la fin des années 90, afin d'y découvrir les perles cachées, et perles mais aussi rubis, émeraude et saphir j'ai trouvés. Focus sur ce premier album, plein de charme, la chanson d'ouverture est tellement parfaite, le son est daté évidemment, mais une chose est sûr : Robert Smith a du talent (on parlera de génie un peu plus tard), quelques petits détails ne trompent pas (les morceaux franchement jazzy comme Meat Hook, la profondeur du morceau éponyme)
Oui. La faute à cette pochette-réclame post-punk d'électroménager.
Hahahaha
Elle était fine
Comparer Robert à Darty : était-ce bien nécessaire ?
Tout n'est forcément pas parfait pour ce premier effort mais il y a ce titre imparable, " Fire In Cairo" avec ce jeu concis et efficace de Smith puis la chanson titre qui annonce avec brio les désillusions cotonneuses à venir. Un contrat de confiance de plus de quatre décennies quand même...