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La carrière de Current 93 est certes très prolifique mais également très inégale. En termes de hauts et de bas, ‘Dogs blood rising’ me paraît appartenir hélas à la seconde catégorie. Cet album est à classer dans les travaux expérimentaux de David Tibet et sa bande, ce qui n’est pas peu dire. L’intro à base de voix déformées et de sons métalliques est malsaine à souhait même si un peu longue. Par contre l’interminable ‘Falling back in fields of rape’ après un début prometteur avec textes récités sur fond de percussions hachées, de grincements et de chants d’opéra, finit par se muer en une sorte de saga en plusieurs parties et à ressembler à un chaotique brouillon étant donné qu’aucun fil rouge solide ne semble guider les diverses séquences…atmosphère de folie ? Peut être mais l’argument me semble un peu facile. Le troisième morceau est heureusement moins long et plus efficace et rappelle certaines expérimentations similaires des Virgin Prunes période New form of beauty. Le titre suivant est un mélange de séquences de voix pour une atmosphère de parfaite schizophrénie plutôt intéressante mais là aussi beaucoup trop longue ; Tibet tient le morceau sur plus de dix minutes là où cinq auraient largement suffi. Quant aux deux dernières pistes, elles ne modifient guère l’ambiance (si ce n’est en durée). Malgré une audace certaine en matière de musique industrielle, ‘Dogs blood rising’ résiste mal dans la durée ; la sauce prend lors des trois premières écoutes, mais au delà, c’est plutôt un sentiment de vide et de facilité qui se dégage. 3,5/6
note Publiée le mardi 24 décembre 2002
Note moyenne 15 votes
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Dépucelage auditif en règle. En marche vers toute la disco cd de C93 (enfin les plus indus). Je crains que le meilleur pour la suite. La plage 4 Raio no terrasu (Jesus wept) je pense que je pourrais me l'écouter en mode repeat pendant une journée entière. Trop court, trop bon et fascinant cet album.
Mon premier contact avec le groupe à la fin des années 80. Pour moi c'est un must dans la discographie du groupe, "industrial music for industrial people", il aurait pu sortir sur Industrial records.
En effet, "Falling Back in Fields of Rape" serait mieux passée si elle avait été séparée en deux ou trois morceaux... A part ça c'est plutôt bon, les expérimentations sont bien zarbes et angoissantes, mais je crois que je préfère Nature Unveiled d'un chouïa...
Ecouté l'autre soir tout seul, ça m'a mis mal à l'aise .... j'avais l'impression que quelqu'un était rentré chez moi.
My god, je me rends compte que j'ai été le premier à poster à propos de cet album, et ça remonte déjà à 6 ans !!!! P*tain le coup de vieux ;-) Allez, un truc pareil, ça mérite une bonne gorgée de whisky (slurp, à votre santé, hic !)... Sinon c'est vrai que cette oeuvre est certainement la plus cauchemardesque du groupe. L'apocalypse même !!! A côté de ça, 'Nature Unveiled' a un côté chaleureux ^_^