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Lake Of Tears › Greater art
- 1994 • Black mark production BMCD49 • 1 CD
8 titres - 34:48 min
- 1/ Under the crescent 3.40
- 2/ Eyes of the sky 3.42
- 3/ Upon the highest mountain 7.10
- 4/ As daylight yields 4.02
- 5/ Greater art 4.53
- 6/ Evil inside 3.01
- 7/ Netherworld 3.36
- 8/ Tears 4.53
informations
Enregistré et mixé de décembre 1993 à Janvier 1994 au Studio Sunlight. Produit et mixé par T. Skogsberg, M. Lomalm et L.O.T. Ingénieur : T. Skogsberg. Producteur exécutif : B.Forsberg.
line up
Daniel Brennare (voix, lead guitares) ; Jonas Eriksson (guitares rythmiques) ; Mikael Larsson (basse) ; Johan Oudhuis (batterie) - claviers : T. Skogsberg ; guitare solo sur «Greater art» : Lodmalm/Skogsberg ; chœurs additionnels : M.Lodmalm.
chronique
- doom mélodique
Premier album de l’étrange Lake of Tears, «Greater art» est lourd et dépressif, raffiné et naïf, et plutôt attachant. Le groupe pratique un doom mélodique et triste, tendu d’accès heavy et sur lequel Daniel Brennare pose sa voix encore gutturale et rauque, investie, et dont les accès expressifs sur des paroles romantiques et une musique de bierreux plombés font parfois sourire. Cet album est de fait assez incongru. La musique y est à la fois sombre et lourde, primitive du point de vue sonore, vocal, rythmique et structurel, mais aussi teintée de mélodies tristounettes et romantiques raffinées au hautbois, synthés etc… une alliance de brutalité et de douceur très surprenante, et inattendue. «Upon the highest mountain» est ainsi une sorte d’ovni de doom mélancolique, dont l’ambiance oscille entre la simplicité brutale et sombre de certains passages ou arrangements, et la mélancolie enfantine des mélodies lead plus travaillées. L’album est assez linéaire du point de vue mélodique et émotionnel, reprenant souvent les mêmes principes, mais il se révèle assez variés en terme de genre rythmique. Il y a la death «As daylight… », la heavy «Netherworld», la doomissime «Evil inside… », et tous ces entre-deux, doom entrainant ou heavy lourd, un peu tous sur le même modèle. Le renfort très équilibré du clavier qui se contente souvent d’ajouter de l’espace sonore et harmonique au riff de guitare, mais qui sert aussi à l’occasion de lead mélodique, est assez appréciable, et renforce le sentiment de raffinement général, en arrière-plan d’une musique aux contours, encore une fois, essentiellement primitifs. Ce premier album possède ainsi son originalité incontestable, son expression propre, et limpide, de la tristesse, dont Daniel Brennare est ici plus que par la suite fortement imprégné. Ecoutez ce disque est un peu comme surprendre une brute épaisse, et que l’on croyait idiote, en train de pleurer assis sur un tronc d’arbre. C’est à la fois bizarre, émouvant, troublant… d’autant plus qu’ici, les larmes de Daniel Brennare sont vraiment grosses et lourdes, et ce «Greater art», pour peu que l’on se plie à son curieux langage, est un disque profondément triste. Lake of tears… voilà un nom à la fois beau et naïf, à l’image de ce premier album.
note Publiée le lundi 23 décembre 2002
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- illusion › Envoyez un message privé àillusion
- Hop on rectifie. Lake of Tears c'est gras, lourdingue, ça pue le groupe raté, mais c'est génial.
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- Møjo › Envoyez un message privé àMøjo
- Une copie assez indigeste des vieux Tiamat avec un maigre embrun de personnalité en plus, qui rend ça assez supportable mais pas moins anecdotique... En tout cas pour l'instant moi ça m'emmerde sévèrement, ce groupe commence à valoir une oreille à partir de Crimson Cosmos...
- Note donnée au disque :
- illusion › Envoyez un message privé àillusion
- Le chant façon "fin de soirée alcoolisée" donne tout son charme à un album qui, sans cela, aurait au mieux été ennuyeux.
- Note donnée au disque :