Deicide › Legion

J'en parlais dans ma chronique précédente, voici à mon sens le véritable chef d'œuvre de Deicide ! "Legion" pousse un cran plus loin encore tout ce qui avait été ébauché par Amon (pré Deicide) et le premier album. Ici, on a affaire à la même recette, mais en "plus". Plus extrême, plus "satanique", plus violent, plus technique, la claque pure et simple pour l'amateur de death metal. Chaque morceau est une bombe en soit, difficile d'en détacher un en particulier. Certains sont devenus tout simplement des hymnes du death : "Dead but dreaming", "In hell I burn", "Revocate the agitator" (argh !). Deicide assoit ici définitivement son statut de leader du death américain en proposant un disque court, hyper intense et "in your face". De l'intro très sombre avec les boucs hurlant de "Satan spawn the caco daemon" jusqu'au dernier accord de "Revocate the agitator" tout n'est que riffs mortels, breaks judicieusement posés, rythmiques non linéaires (Steve Asheim se pose ici comme un batteur de toute première catégorie, la rythmique de "Satan spawn the caco daemon" mérite le respect, tout comme "In hell I burn") et hurlements démoniaques transfigurés par un Benton complètement possédé. Non, vraiment ce disque n'est pas culte pour rien. Deicide montre bien qu'au delà de ses frasques extra musicales, il est bel et bien un groupe de death metal totalement dévoué à la cause de Satan et que tout ceux qui se mettront sur son chemin périront sous la force de ses morceaux. Un disque à posséder pour tout fan de death metal, mais aussi de musique extrême tout simplement...