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Nostromo › Ecce lex

12 titres - 33:52 min

  • 1/Rude awakening
  • 2/What is up in your cryotube
  • 3/Stillborn prophet
  • 4/End's Eve
  • 5/Lab of their will
  • 6/Sunset motel
  • 7/Pull the pin
  • 8/Seeking an exit
  • 9/Ecce lex
  • 10/Feed the living
  • 11/Turned black
  • 12/Unwillingly and slow

informations

Enregistré par Mieszko Talarczyk au Soundlab studios, Örebro, Suède, Avril 2002

line up

Lad (bass), Javier (chant), Maik (batterie), Jérôme (guitare)

chronique

Le nouveau Nostromo était très attendu, eh bien chers amis auditeurs, l'attente n'aura pas été vaine. Cet Ecce Lex est une véritable tuerie, une grosse baffe dans la face, c'est simple il s'agit du meilleur album de Nostromo et un des meilleurs de l'année. Le packaging est magnifique, un splendide digipack très travaillé. Le son est monstrueux (enregistré par le guitariste de Nasum), il semble impossible de faire mieux niveau production, tout est parfaitement équilibré, puissant et personnel. On remarque une nette évolution depuis "Eyesore", la maturité a fait son travail, ce qui a pour conséquence un album plus riche et réfléchi. Des parties plus calmes ont été ajoutées afin d'encore mieux faire ressortir la brutalité des morceaux. On retrouve un petit côté death metal ainsi que des moments purement grind. Deux morceaux totalement instrumentaux de courte durée sont là pour nous permettre de reprendre nos esprits avant le carnage suivant qui n'épargnera personne. Des titres plus émotionnels sont venus s'ajouter à la sauce, tel que l'excellent Sunset Motel. Le groupe nous gratifie également d'une reprise des grinders de Blockheads sur le dernier titre à savoir Unwillingly and slow. Bien sûr, une technique irréprochable est au rendez-vous, tout est d'une précision incroyable, mieux réglé qu'une horloge Suisse. Tous les morceaux sont divins, des pièces de brutalité et de technicité, mais comment ont-ils réalisé un tel chef-d'œuvre ? Un album sans aucun point faible, sans conteste le meilleur album du genre pour l'année 2002 et l'un des dix premiers toutes catégories confondues ! Nostromo est de retour et plus fort que jamais !

note       Publiée le samedi 21 décembre 2002

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Note moyenne        47 votes

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Eliphas Envoyez un message privé àEliphas

Le petit dernier est juste terrible!

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saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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Sunset fuckin Motel, mais tellement

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Allez, comme je m'étais promis, je ne laisse pas filer X années entre les réécoutes, ce coup... Eh bien oui : la re-retrouvaille passe mieux que le premier retour. C'est vrai que c'est "sophistiqué" (comme dit un com plus bas), et que c'est très "représentatif" de cette musique là, de ce début de siècle (et millénaire !) là, mais je trouve aussi pas mal de liens avec des trucs plus vieux (death brutal mais compliqué, "cores" tous cassés en tous genres, qui étaient souvent joués bien plus sale dans le son, la décennie d'avant...) et des choses de maintenant (y compris dans un certain grind "pas comique" d'aujourd'hui - même si bien d'accord avec un autre commentateur d'il y a un moment : quelque chose chez les Nostro me sonne "pas grind" dans l'esprit, sans du tout en faire une question de chapelle, de définitions stylistiques intégristes à la con). En poussant un peu le son, ça couvre pas mal le bruit des gens qui débitent une vieille porte en bois à la scie sauteuse sous ma fenêtre, de plus.

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Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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Marrant, comme de côté de, ma perception/mon goût pour ce que ça raconte font le yoyo, avec ce disque... Par périodes je vais soit trouver que ça bourinne parfois volontiers à vide, que ça a pris un méchant coup de vieux, que ça sonne très "une époque courte et révolue même si sur le coup ça nous décalquait sévère", comme d'autres le disaient déjà dans de précédents commentaires... Soit trouver que ça le fait encore bien, avec prod adéquate et jeu bien serré qui donne envie de jumper comme un con dans tous les sens (en plus maintenant la taille du salon le permet, dans mes 27/25 mètres carrés d'antan c'était plus incertain question collision probable avec un mur...). Aujourd'hui ? Bah un peu à mi-chemin : "ah ouais, ce chant/cris de gorets, ça me sonnait pas relou-comme-ça-à-force, y'a des années" + "mais quand-même dans le genre ça tabasse exceptionnellement rude et net"... Bon, et pour ne rien arranger, ça reste Sunset Motel - vraiment pas la moins "esthétiquement marquée" (cliché ? on peut trouver, oui, nettement, selon l'angle) qui me rechoppe encore le plus immédiatement, comme quand j'avais découvert le bousin. (En parcourant le site d'Overcome si je me souviens bien, étant tombé sur un autre disque de chez eux, et cherchant à comprendre ce que c'était, tous ces machins pas joisse et tous speedés avec capucheux aboyeurs/jappeurs). Je retenterai le coup avant dans dix ans, je pense, en tout cas, ce coup-ci...

Message édité le 20-11-2021 à 11:23 par dioneo

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dimegoat Envoyez un message privé àdimegoat
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C'est amusant, cet album je le trouvais parfait à sa sortie. Et dans un sens il l'est encore dans son articulation, sa variété, sa capacité à représenter la scène du XXIe siècle naissant. Mais aujourd'hui, je le trouve un peu...sophistiqué. Comme une fille trop maquillée qui serait plus séduisante encore au naturel. Je raconte n'importe quoi.

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