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King Crimson › Live in Central Park 1974

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Membre Note Date
Progmonster      jeudi 19 décembre 2002 - 10:55
fracture      vendredi 5 septembre 2003 - 10:14

10 titres - 74:00 min

  • 1/ Walk On...No Pussyfooting (2:11)
  • 2/ 21st Century Schizoid Man (7:58)
  • 3/ Lament (4:49)
  • 4/ Exiles (7:53)
  • 5/ Imrov : Cerberus (8:27)
  • 6/ Easy Money (6:26)
  • 7/ Fracture (11:20)
  • 8/ Starless (12:31)
  • 9/ The Talking Drum (5:30)
  • 10/ Larks' Tongues in Aspic Part Two (6:55)

informations

Central park, New York City, USA, 1er juillet 1974

line up

Bill Bruford (batterie, percussions), David Cross (violon, mellotron), Robert Fripp (guitare, mellotron), John Wetton (basse, chant)

chronique

Pour clore en beauté la première fournée de dix titres parus dans le cadre du King Crismon Collector's Club (le double "On Broadway" comptant pour deux disques), Discipline Global Mobile nous propose cette fois de se mettre entre les oreilles l'ultime prestation en concert de la formation responsable de "Red". Avant même de monter sur scène, David Cross, le violoniste et accessoirement claviériste, avait déjà fait vœu de quitter le groupe. Un choix qui poussera un peu plus tard Robert Fripp à prendre la décision irrévocable de mettre un terme définitif à cette aventure (pour l'instant, en tout cas, et sous cette mouture). Excepté Bill Bruford à qui il faudra quelques titres pour rentrer dans le bain, King Crimson semble dès les premières notes complètement déchaîné. Comme si cette créature polymorphe s'était résignée à tourner la page une fois pour toutes, l'incitant à livrer devant le public médusé du Central Park de New York sa performance la plus furibarde, sans retenue ; un aller sans retour. Fripp, énorme guitariste s'il en est, atteint ici un niveau de sadisme et de perversité rarement égalé (il faut l'entendre se déchaîner comme un possédé sur le solo de "21st Century Schizoid Man", provoquant les râles de plaisir de l'assistance en délire) ; plus qu'à son habitude, il surclasse tous les musiciens qui l'accompagne. Il est définitivement l'esprit noir et malsain qui fait que l'on aime ou on déteste ce groupe. Les indéfectibles classiques que sont "Fracture", "Starless", "The Talking Drum" et "Larks' Tongues in Aspic Part Two", tous bourrés de rage et de dissonances savamment distillées, ferment le set de façon magistrale, laissant le public et l'auditeur dans un état de torpeur proprement tétanisant. Énorme ! Si la prestation générale, cruciale de par son interprétation et sa valeur historique hautement symbolique, mérite qu'on lui confère la note maximale de six, la relativement faible qualité de l'enregistrement l'handicape d'un petit point.

note       Publiée le jeudi 19 décembre 2002

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