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Piirpauke › S/T

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Progmonster      dimanche 15 décembre 2002 - 13:17

5 titres - 35:53 min

  • 1/ Kuunnousu (3:30)
  • 2/ Legong (10:51)
  • 3/ Uusi Laulu Paimenille (5:34)
  • 4/ Cybele (10:51)
  • 5/ Konevitsan Kirkonkellot (5:07)

informations

Studio Finnvox, 1975

line up

Sakari Kukko (piano, saxophone soprano, flûte, percussions), Hasse Walli (guitare, cymbali, tambourin, mandoline), Antti Hytti (basse, gong, contrebasse), Jukka Wasama (batterie, percussions, gong)

chronique

Faisant sans contestation possible parti de ce petit groupe d'illustres artistes occidentaux à croiser, parmi les premiers, folklore européen avec senteurs du monde, Piirpauke a traversé les âges sans bousculer ses habitudes, ni ceux à qui ils s'adressaient. On peut dire, sans fâcher, que le groupe finnois est resté depuis toutes ces années dans une quasi confidentialité, jouissant d'une aura toute particulière dans son propre pays où il continue, vaille que vaille, à alimenter sa production, à la fois hybride et colorée, seulement rattrapé par d'autres formations qu'il a directement inspiré (on songe à Värttinä). Si leurs dernières réalisations adoptent le profil type des produits studio hyper clean et aseptisé de notre époque, il n'en est rien, d'au moins leurs deux premiers essais. Il se dégage une réelle chaleur de ces disques, une forte personnalité, et un sentiment de plénitude revigorant que des contours trop lisses ne peuvent que corrompre bien malgré eux. Excepté, "Cybele", dominé par une guitare jazz délicate entre Ralph Towner d'Oregon et John Abercrombie, les quatre autres compositions de leur premier album de 1975 ne sont qu'une suite de traditionnels revisités pour l'occasion et dans lesquelles on a injecté autant d'influences que possible ; percussions africaines et flûte de pan ("Legong"), flûte mystérieuse du grand Orient ("Uusi Laulu Paimenille"), mélodies ancestrales jouées au saxophone et souligné par des notes diluviennes de piano ("Kuunnousu") dans un grand nuage de brume qui mêle folk et jazz pour un résultat sur lequel le temps n'a pas de prise. Une ambiance magique et sereine à laquelle Jan Garbarek aurait pu prétendre s'il s'était intéressé réellement aux musiques du monde autrement que pour des critères esthétiques et qui n'est pas loin de la plénitude du "Principe di un Giorno" du groupe progressif italien Celeste.

note       Publiée le dimanche 15 décembre 2002

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