Amon Amarth › Versus the world

Je sais pas vous mais j'ai été surpris d'apprendre la sortie de ce "Versus the world". Çà faisait pas si longtemps pourtant qu'était sorti "The crusher" non ? En tout cas, c'est très bon signe, çà confirme donc l'excellente durée de vie de ce disque ! et visiblement ce "Versus the world" est du même acabit. Première chose, la pochette est quasiment identique aux deux disques précédents, voilà un gimmick des plus originaux ! Deuxième chose : le son, pour la première fois enregistré ailleurs qu'au studio Abyss (au Berno pour être précis) est à nouveau énorme. Le second gimmick Amon Amarth est là ! Les guitares forment un mur sonore complètement impénétrable et très épais, la voix est beaucoup plus profonde, mais toujours aussi caractéristique, et l'on a au final toujours cette impression d'entendre une musique guerrière, tournoyante, mélancolique, et tout simplement marquante. Oui, car la musique d'Amon amarth reste dans la tête. Longtemps. La faute à ces riffs bétons, typique du groupe, ultra linéaires et mélodiques, qui vous clouent sur place par leur déconcertante inventivité. Ecoutez "Death in fire", "Versus the world", "Thousand years of oppression" ou l'hyper mélodique "Across the rainbow bridge" pour vous en convaincre, c'est du tout bon. Globalement les compos ont ralenties les tempo, sur les 9 compos du disque, seule une s'avère être relativement rapide ("For the satbwounds in our backs"), les autres étant soit lentes, quasiment doom, soit heavy et mid tempo... Inutile de dire que leur puissance n'en est que décuplée ! Le reproche principal que je ferais au disque est en revanche très simple : il n'y a quasiment aucune évolution. Tous les titres auraient très bien pu figurer sur "The avenger" ou "The crusher". Ce n'est pas grave en soit si les morceaux sont bons comme ici, mais ils seront attendus au tournant pour le prochain, c'est sûr... Bref, le Amon amarth 2002 est un bon cru, identique aux précédents, mais tout de même de qualité supérieure... Un des rares groupes à n'avoir jamais déçu...