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Diary Of Dreams › Freak perfume
- 2002 • Accession records EFA 03647-2 - édition limitée • 1 CD digipack
cd • 15 titres
- 1Traum:A
- 2The Curse
- 3O'brother sleep
- 4Chrysalis
- 5Traumtänzer
- 6Rebellion
- 7Bastard
- 8Amok
- 9She
- 10Verdict
- 11Play God !
- 12She and her darkness
- 13The Curse (freak edit)
- 14Amok (Gb;shock mix)
- 15Stranger than rebellion
informations
White Room, Allemagne. Produit par Adrian Hates et Dr.Myer
la version limitée propose une pochette en digipack et trois titres bonus
line up
Adrian Hates (chant, musique)
chronique
- dark electro / pop mélancolique
Certes, la fascination croissante de Adrian Hates pour des structures plus electro ne date pas d’hier. Jusque là, pas de problème, l’homme avait prouvé qu’il pouvait enrichir avec talent son rock gothique dépressif de sonorités électroniques pour notre plus grand plaisir. Mais est-ce à force de sortir si régulièrement des albums (presque un par année) ? Une certaine impression de vide commençait à poindre le bout de son vilain nez, hélas confirmée par ce dernier album. Pourtant tout commence plutôt bien avec ‘Traum :A’ excellent titre mélancolique où quelques accords de guitare bien placés équilibrent l’aspect électro léger de la structure ; quant au tempo lent et la voix plaintive d’Adrian, ils opèrent sans problème leur charme. ‘The Curse’, synthétique et tristounet mais un peu trop sautillant inquiète ; il sonne comme des centaines d’autres hits de la vague allemande actuelle et n’échappe à la platitude qui les caractérise que par le chant qui lui confère l’étincelle nécessaire. ‘O brother sleep’ s’en tire mieux de par son atmosphère plus profonde, on respire. Pas pour longtemps, ‘Chrysalis’ sonne comme du mauvais Depeche Mode ; Adrian n’est pas Dave Gahan et la magie n’opère pas. L’ennui se confirme. Tout n’est bien sûr pas mauvais et certaines chansons (‘Amok’, ‘She’) sont très agréables mais l’ensemble sonne tout de même trop synthie pop pour être honnête. On a l’impression que les sirènes du dancefloor ont fini par faire craquer Adrian et sa musique en devient aussi insipide que celle des formations d’électro pop, soit disant ‘dark’ qui polluent de plus en plus les soirées gothiques. Les morceaux s’enchaînent, tous pareils, et même son timbre mélancolique si poignant d’habitude finit par devenir lassant. N’est pas Depeche Mode qui veut et Adrian, comme tant d’autres hélas ne l’a pas compris. Résultat, un album plat, avec de bons moments certes, mais qui ne décolle jamais vraiment. Quant aux remixes planqués en bonus, ils ne présentent pas le moindre intérêt. Dommage, très dommage, on en réécoutera avec d’autant plus de nostalgie les premiers albums.
note Publiée le vendredi 21 février 2003
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Note moyenne 2 votes
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commentaires
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- Wotzenknecht › Envoyez un message privé àWotzenknecht
hahahaha l'Ortolanc fait musique, "Amok (Gb shock mix)" est à tomber, tout l'album ressemble à une version emo des compiles dance des annés 90... cheesomètre en ébullition
- Note donnée au disque :
- disease_k › Envoyez un message privé àdisease_k
- Des jolis morceaux malgré tout. Les atmosphères désespérées des premiers albums sont loin, ici le sentiment est plus teinté de nostalgie et d'une certaine tristesse qui fonctionne bien par moments !
- Note donnée au disque :
- super_mouton › Envoyez un message privé àsuper_mouton
- d'eux je ne connais que Menschfeind qui est par ailleurs vraiment bon ...