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Misery Loves Co. › Not like them
- 1997 • Earache records MOSH184 • 1 CD
11 titres - 52:20 min
- 1/ It's All Yours 5:41
- 2/ A Million Lies 4:12
- 3/ Prove Me Wrong 4:17
- 4/ Owe You Nothing 4:00
- 5/ Complicated Game 4:53
- 6/ Taste It (Imaginary Gun) 4:21
- 7/ Deny Everything 5:34
- 8/ Them Nails 5:03
- 9/ Infected 5:19
- 10/ Feed the Creep 3:50
- 11/ Not the Only One 5:06
informations
line up
Patrick Wirén (chant), Örjan Örnklö (guitare, basse), Olle Dahlstedt (batterie)
chronique
Pour ce deuxième album, Misery Loves Co n'a pas cédé aux sirènes de la facilité. Les guitares prennent les avants, les arrangements electro/indus passent plus en second plan, et puis merde, ce disque est d'une noirceur à faire palir bon nombre de formations extrêmes. Une noirceur qui ne s'illustre pas par la qualité d'un titre en particulier, mais par l'atmosphère générale qui recouvre l'album, une sorte de ballade nocturne dans une cité morte et désaffectée. tout à fait charmant. Des influences néo se font parfois sentir ("It's all yours", "Taste it"...) mais toujours dans le bon sens : lourd et moderne ; on pense désormais plus à Godflesh qu'à Fear Factory, le chant s'énerve beaucoup plus... Bref nous sommes en 97, pleine mode des Korn & co, et la musique de Misery Loves co s'en ressent, mais nos suèdois ont eu le bon goût de conserver leurs atmosphères uniques et d'éviter les poncifs du genre et de proposer une suite logique à leur premier album, plus lourde, plus metal et toujours aussi désabusée ("Them nails", "It's all yours"). Car ce qui caractérise à mon sens ce disque, c'est que malgré ses apparences de produit mainstream, il est impossible de prédire ce qui va suivre : un refrain qui va sonner super sombre, des breaks qui tombent là où on ne les attend pas, des rythmiques peu communes ("Deny everything" boxe carrément dans la catégorie funeral doom), le groupe reste créatif. Malgré tout, "Not like them" comporte quand même quelques baisses de régimes qui nuisent à sa qualité ("Owe you nothing", "Infected"), compos mi-figue mi-raisins qui n'apportent pas grand chose au schmilblick sans vraiment se montrer chiantes... Le groupe reprend d'ailleurs le schéma d'album qui illustrait le premier album. On démarre par un gros single, puis débarque le titre bien indus ("A million lies" ressemble vraiment beaucoup à "Kiss your boots"), un ptit morceau avec des acoustiques pour suivre... On finit l'album par quelque chose de bien plus violents, carrément thrash ("Feed the creep"), et un bon gros morceau de fin du monde, assez surprenant et désabusé avec "Not the only one". L'album bien pensé et bien réalisé, avec un son vraiment énorme, un vrai régal en bagnole croyez-moi. Un bon deuxième album, le dernier dans ce style metal/indus propre au groupe, avant l'épilogue magnifique que constituera "Your vision was never mine to share".
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notes
Note moyenne 4 votes
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commentaires
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- Bernard › Envoyez un message privé àBernard
Album qui se voulait plus "organique" (tiens, comme le 'Filth Pig' de qui vous savez...). Le groupe s'était plus tourné vers certaines des nouvelles influences d'Örjan le guitariste, Godflesh (tiens, comme le 'Filth Pig' de qui vous savez...) et Neurosis, chose dont il ne se cachait pas dans certaines interviews de l'époque. Vu d'ici on peut peut-être effectivement penser à une influence des groupes néo émergeants, mais ça n'était pas le cas. On peut faire la même méprise concernant un autre groupe de l'écurie Earache de l'époque, Pulkas, dont l'album pourrait sonner néo à des oreilles vierges, alors qu'une grosse influence avouée était Neurosis... Je ne suis plus trop sûr si ce 'Not Like Them' a été bien accueilli par les fans du premier album, je lui trouve perso un charme particulier, sans pouvoir dire si je le préfère réellement au précédent...
- juj › Envoyez un message privé àjuj
- une sorte de marylin manson en pas folle de son corps ; le chanteur j'entends pas ce qu'on lui trouve d'hors de l'ordianire, il remplit son contrat sur les parties velues, et il évite la faute sur les passages clairs ; du techno-metal poppy, jeune avec dignité, ce qui est à double tranchant
- Note donnée au disque :
- tom › Envoyez un message privé àtom
- ha merde, je viens de l'écouter c'est du trés bon, dans la violence viscérale on est plus proche de godflesh que de fear factory bien finalement ce groupe ne ressemble a aucun autre, cet album c'est une vieille grosse berline type Christine, rouillée et noire, qui fonce sur un route déserte en perdant de l'huile et en ayant des bouts de carosserie qui racle le sol en faisant des etincelles, qui fonce vers un but précis, déterminer. classieux a l'image de l'artwork.
- Note donnée au disque :
- pokemonslaughter › Envoyez un message privé àpokemonslaughter
- je ne l'ai pas celui-là :'( *s'en va le commander immédiatement*
- Aiwass › Envoyez un message privé àAiwass
- ah oui merde j'oubliais: :o))))