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Marillion › Radiation
- 1998 • Intact RAW CD126 • 1 CD
9 titres - 48:14 min
- 1/ Costa del Slough (1:27)
- 2/ Under the Sun (4:10)
- 3/ The Answering Machine (3:47)
- 4/ Three Minute Boy (5:59)
- 5/ Now She'll Never Know (4:59)
- 6/ These Chains (4:49)
- 7/ Born to Run (5:12)
- 8/ Cathedral Wall (7:19)
- 9/ A Few Words for the Dead (10:32)
informations
The Racket Club, Buckinghamshire, Angleterre, novembre 1997 - juin 1998
line up
Steve Hogarth (chant), Steve Rothery (guitares), Mark Kelly (claviers), Pete Trewavas (basse), Ian Mosley (batterie, percussions)
chronique
- néo-prog
Déroutant. "Radiation" est déroutant. Si vous l'écoutez juste après "This Strange Engine", vous n'arriverez pas vraiment à comprendre ce qui se passe. Comme si Marillion avait décidé de choisir la voie du contre pied en pariant tout sur l'électricité là où on attendait le groupe tout en délicatesse. En fait, c'est un très mauvais départ, une encore plus mauvaise entrée en matière que celle qui ouvrait les hostilités de "Afraid of Sunlight". "Under the Sun" et "The Answering Machine", en dépit de leurs efforts et des écoutes répétées de votre humble serviteur, ne parviennent pas à convaincre. Heureusement, un second tir groupé, constitué de "Three Minute Boy" et "She'll Never Know", rétablit la balance et réintroduit le Marillion sensible qui avait séduit sur les passages acoustiques de ses derniers albums. Deux sublimes chansons pop qu'il serait injuste de négliger. Ce qu'il reste de talent chez Marillion, c'est cette habileté à écrire des formules qui s'accrochent à votre mémoire pour ne plus la lâcher. "These Chains" mélange cette tendance à une pointe d'électricité retrouvée alors que "Born to Run" est dominé par un son d'orgue qui rendrait hommage à Percy Sledge, comme autrefois "Beyond You" rendait hommage aux productions de Phil Spector. Comme pour "This Strange Engine", et comme sur le futur "Marillion.com", on nous réserve le meilleur pour la fin avec "Cathedral Wall", qui se joue de l'esbroufe progressive en s'autoparodiant, et "A Few Words for the Dead", pièce atmosphérique aux sonorités saturées d'électroniques pour se conclure sur un fadeout émotionnel et lyrique, véritable marque de fabrique. Alors ? Est-ce que Marillion est perdu au point de ne plus savoir quel chemin emprunter ? Ou est-ce un choix délibéré de sa part de nous servir un disque peu homogène pour brouiller les pistes et redistribuer les cartes une fois pour toutes ? Aussi mal agencé et aussi mal équilibré que lui, "Radiation" demeure l'album le plus faible de la carrière de Marillion depuis "Holidays in Eden". Aussi mal aimé que lui, au moins a-t-il le mérite d'ouvrir de nouvelles pistes.
note Publiée le lundi 25 novembre 2002
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- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
A noter que le live "Unplugged at the walls" de cette époque (1998) vient de sortir officiellement (il n'était disponible jusqu'à présent qu'auprès du Racket Club je crois). Un très beau live dans lequel on retrouve notamment des versions dépouillées et sublimes de Beyond You, The Space, King et la reprise "Fake Plastic Tree" de Radiohead.
- Arno › Envoyez un message privé àArno
- Belle pochette... enfin tout du moins, très évocatrice et apocalyptique...
- Arwenn › Envoyez un message privé àArwenn
- C'est un album inégal, du bon et du mauvais se mélangent. Dommage car il y a de bons morceaux mais qui ne relèvent pas suffisamment les mauvais.
- Note donnée au disque :
- fracture › Envoyez un message privé àfracture
- Désolé, j'y arrive pas avec ce disque... c'est du travail bâclé, tant au niveau de l'écriture que de la production. Un 3/3 à cause du superbe Cathedral Wall et à cause que c'est Marillion
- Note donnée au disque :
- Sheer-khan › Envoyez un message privé àSheer-khan
- Je trouve que ce disque est un des plus respectable de la carrière du groupe. Risqué, (très risqué), personnel, plutôt réussi (c'est vrai il est loin d'être parfait), et c'est vrai que les deux derniers titres sont excellents. Three minutes boy? oui, belle musique aussi, mais quel texte de merde!!!
- Note donnée au disque :