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Marillion › Seasons end
- 1989 • EMI records 7243 5 27118 2 6 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
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passage | dimanche 3 août 2003 - 16:43 | |
Le Bromure | mercredi 27 novembre 2002 - 01:00 | |
taliesin | mardi 26 novembre 2002 - 07:42 | |
torquemada | lundi 25 novembre 2002 - 12:43 | |
Raven | samedi 22 juillet 2017 - 01:15 | |
Hazgard | jeudi 8 décembre 2005 - 05:40 | |
vampirenu | jeudi 17 mars 2005 - 22:39 | |
Flowerking | mercredi 19 mai 2004 - 21:13 | |
fracture | samedi 20 mars 2004 - 23:01 | |
Sheer-khan | lundi 25 novembre 2002 - 19:34 | |
Marco | mercredi 4 novembre 2020 - 17:54 | |
magnu | lundi 4 septembre 2017 - 00:46 | |
le.cardinal | mardi 11 août 2015 - 23:02 | |
fab22 | mardi 21 avril 2015 - 16:02 | |
Ramon | jeudi 5 décembre 2013 - 15:39 | |
Trimalcion | mardi 29 juin 2004 - 13:42 | |
Progmonster | lundi 25 novembre 2002 - 08:48 | |
Chris | mardi 31 mai 2022 - 13:52 | |
Amarok | jeudi 4 novembre 2010 - 10:36 |
cd • 9 titres • 50:53 min
- 1The King of Sunset Town08:04
- 2Easter05:58
- 3The Uninvited Guest03:52
- 4Seasons End08:10
- 5Holloway Girl04:30
- 6Berlin07:48
- 7After Me03:20
- 8Hooks in You02:57
- 9The Space...06:14
informations
Outside Studio, Oxfordshire, Angleterre, 1989
line up
Steve Hogarth (chant), Steve Rothery (guitares), Mark Kelly (claviers), Pete Trewavas (basse), Ian Mosley (batterie, percussions)
chronique
- néo-prog
Qu'ils s'en défendent ou qu'ils le nient, les membres de Marillion, tout comme nous, ne peuvent que constater l'étrange mimétisme qui lie la destinée du groupe à celle de Genesis. Et le départ impromptu de leur charismatique chanteur au moment crucial où Marillion semblait enfin avoir atteint le pic de sa carrière n'est qu'un élément de plus à rajouter au dossier. Comme pour Genesis, on s'empressa d'enterrer hâtivement l'avenir du groupe. Et comme pour Genesis, ce fût une lamentable erreur. En réalité, le départ de Fish permettra au groupe de Steve Rothery de vivre une seconde naissance. Plus qu'une libération, ce sera une authentique purification de l'intérieur qui va permettre peu à peu à nos anglais d'enregistrer dans l'indifférence générale la musique qui leur tient le plus à cœur. Après, que celle-ci soit d'accointances progressives ou pas, est un débat que l'on laissera volontiers aux nauséeux obscurantistes élitistes et sectaires qui se prennent pour le nombril du monde. J'invite d'ailleurs ceux qui se reconnaîtront dans cette phrase à se manifester afin de faire profiter à tout le monde de leur manque d'ouverture d'esprit et leur sentiment délirant de persécution... Bien. Ceci étant dit, revenons à "Seasons End"... Si ce n'est l'absence de Fish, il n'y a pas grand chose à signaler ; Marillion se contente en fait d'assurer en proposant un album dans la droite lignée de ce qu'il avait pu accomplir sur "Clutching at Straws". Peut-être moins tendu, certainement moins noir, l'album dépeint néanmoins quelques portraits hauts en couleurs et se risque une fois encore dans des pamphlets politiques qui ne sont certes pas ce qui lui sied le mieux, sans que cela leur apporte d'ailleurs une quelconque crédibilité. Avec "Hooks in You", Marillion ne cache pas son désir de rééditer le coup d'"Incommunicado" mais le groupe sait se montrer bien plus convainquant : "Easter" est une mélodie imparable, un travail d'orfèvre, comme le groupe en exécutera d'autres à l'avenir, et si ce joyau brille de mille feux, c'est en grande partie grâce à l'interprétation exemplaire de Steve Hogarth, la nouvelle recrue que tout le monde attendait au tournant et qui clouera le bec au plus grand nombre. Son registre émotionnel est bien plus vaste que celui de Fish et il ne se fait pas prier pour le montrer d'entrée de jeu. S'il porte en lui quelques traces de théâtralité exacerbée, celles-ci vont s'estomper au fur et à mesure pour ne retenir, comme le fera sa musique, l'essentiel. Un bon départ pour l'invité surprise.
note Publiée le lundi 25 novembre 2002
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Note moyenne 19 votes
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- fab22 › Envoyez un message privé àfab22
A sa sortie, j'ai souvent pensé à ce qu'aurait été cet album avec Fish : Un chef-d'oeuvre Hogarth a trop une voix "hard FM" pour moi, bon album malgré tout
- Note donnée au disque :
- Ramon › Envoyez un message privé àRamon
Hogart a vraiment une très belle voix, moins caractéristique que celle de Fish mais également moins connotée Gabriel/Hammill donc un partout, la balle au centre. L'album est réussi avec Season's End, Easter ou encore Hooks in you et s'inscrit encore dans ce qui a fait le succès originel du groupe.
- Note donnée au disque :
- Le Bromure › Envoyez un message privé àLe Bromure
- Le voila leur chef d'oeuvre. Du moins période Hogarth. Presque aucune fausse note. Bien content qu'un de mes fréros me l'ai prété!
- Note donnée au disque :
- Sheer-khan › Envoyez un message privé àSheer-khan
- Je trouve ce disque réellement magique et subtil, malgré, oui, des redondances précieuses héritées de l'époque juste révolue. un 5/6 pour moi, easter, season's end, berlin, after me, king of sunset town bien sûr.... un très très beau disque.
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- torquemada › Envoyez un message privé àtorquemada
- Certes, il ya "Hooks In You" qui sonne comme du Bon Jovi, mais il y a aussi tout le reste et quel reste ! Si "The Space" ne vous fait pas pleurer, si la montée de "Berlin" ne vous donne pas de frissons, c'est clair, vous n'avez rien d'humain.
- Note donnée au disque :