Vous êtes ici › Les groupes / artistes › M › Marillion › Misplaced childhood
Marillion › Misplaced childhood
- 1985 • EMI records CDP 7 46160 2 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
---|---|---|
zugal21 | vendredi 8 décembre 2023 - 17:36 | |
taliesin | dimanche 11 septembre 2022 - 17:21 | |
Raven | mercredi 16 février 2022 - 19:00 | |
Marco | mercredi 4 novembre 2020 - 17:53 | |
SEN | samedi 13 février 2016 - 01:00 | |
fab22 | mardi 21 avril 2015 - 15:56 | |
Ramon | jeudi 5 décembre 2013 - 15:26 | |
COLDSTAR | vendredi 21 juillet 2006 - 12:08 | |
verdelet | jeudi 29 décembre 2005 - 07:52 | |
magnu | lundi 4 septembre 2017 - 00:48 | |
hell | samedi 7 mai 2011 - 23:19 | |
Amarok | jeudi 4 novembre 2010 - 10:36 | |
gregdu62 | lundi 15 février 2010 - 11:36 | |
fc | samedi 26 septembre 2009 - 13:29 | |
Aiwass | samedi 20 octobre 2007 - 08:22 | |
Hazgard | jeudi 8 décembre 2005 - 05:40 | |
sog | lundi 26 septembre 2005 - 13:40 | |
fracture | samedi 20 mars 2004 - 23:02 | |
Le Bromure | lundi 25 novembre 2002 - 22:43 | |
torquemada | dimanche 24 novembre 2002 - 14:32 | |
Ultimex | jeudi 12 mai 2022 - 22:34 | |
Chris | vendredi 4 mars 2022 - 13:05 | |
nicliot | dimanche 29 septembre 2013 - 20:26 | |
Shelleyan | vendredi 17 février 2006 - 19:55 | |
passage | dimanche 3 août 2003 - 16:42 | |
Progmonster | dimanche 24 novembre 2002 - 20:29 | |
Tango Mago | lundi 29 mai 2006 - 18:06 | |
Dieu | lundi 29 mai 2006 - 17:21 | |
Trimalcion | mardi 29 juin 2004 - 13:41 |
cd • 10 titres
- 1Pseudo silk kimono2:13
- 2Kayleigh4:03
- 3Lavender2:27
- 4Bitter suite5:53
- 5Heart of lothian6:02
- 6Waterhole (expresso bongo)2:12
- 7Lords of the backstage1:52
- 8Blind curve9:29
- 9Chilhood’s end ?4:32
- 10White feather2:23
informations
Produit par Chris Kimsey pour Wonderknob Ltd. Enregistré par Thomas Steihmier. Mixé par Chris Kimsey. Enregistré aux Hansa Ton Studios, Berlin, de mars à mai 1985.
line up
Fish (voix) ; Peter Trewavas (basses) ; Steve Rothery (guitares) ; Ian Mosley (batterie) ; Mark Kelly (claviers)
chronique
- néo-prog
Les toutes premières secondes de cet album sont le fait du seul Mark Kelly et pourtant, on sent déjà que c’est tout le groupe qui a franchi le seuil de la maturité et de l’accomplissement. Ça y est : tout est là. Basse, batterie, claviers, guitares : le son est enfin trouvé. Avec le son se révèle alors toute la richesse et la finesse du vocabulaire : les rythmiques de Rothery sont multiples et belles, la qualité musicale et sonore de ses soli impressionnante, Kelly en met beaucoup et c’est pour ça qu’on l’aime : nappes, arpèges, piano, harmonies riches. Mais voici aussi la véritable révélation de cette incroyable paire rythmique dont est doté le groupe britannique : Mosley est un batteur d’une nonchalance, d’une précision technique et d’une inventivité tout aussi surprenante que discrète réellement prodigieuse, et Trewavas est un putain de grand bassiste : rien de moins ! Ce petit bonhomme va désormais transcender littéralement toute la musique du groupe en étant bien plus qu’un agent du rythme, bien autre chose qu’une simple assise harmonique pour une guitare vedette. Ses lignes d’une souplesse et d’une fluidité fantastique se montrent aussi essentielles à l’oreille que les guitares ou le chant : il allie la science mélodique à l’invention rythmique, la souplesse à l’impact et le bon vieux Ian, derrière ses fûts, a tout compris de son comparse. Alors oui : la musique de Marillion est désormais totalement ampoulée, soyeuse et lustrée, dégoulinante pour certains… mais quelle incontestable inspiration, quelle richesse, quelle sens de la progression, de la densité, de l’arrangement, et quelle maîtrise du vocabulaire. Il faut s’attarder sur le travail de Mosley-Trewavas, écouter Kelly lorsque Rothery semble conduire, se laisser raconter cette histoire par le grand Fish qui y a mis tout son cœur, pour se rendre compte à quel point cette musique si facile d’accès est pourtant sophistiquée, travaillée et savante. Ça pleure, ça explose, ça tombe amoureux, ça se torture les abysses cérébrales avec délectation, ça monte et ça descend, ça gémit dans un coin… ça sanglote dans la nuit. Ternaire insoupçonnable, mesure impaires invisibles, arrangements dentelliers en cohérence totale : Marillion semble avoir inventé la complexité inaperçue. Car Marillion en créant le néo-prog a souhaité remplacer le visible par le senti, le montré par l’offert… et maintenant qu’il est prêt et sûr de lui, il nous fait prendre toute la mesure de sa merveilleuse générosité. Messieurs de Marillion, à qui l’oreille de votre humble serviteur doit tant, bienvenu dans la cour des maîtres.
note Publiée le dimanche 24 novembre 2002
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Misplaced childhood" en ce moment.
tags
- pochette fleur (163)
- pochette oiseau (76)
- pochette enfant (186)
Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Misplaced childhood".
notes
Note moyenne 29 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "Misplaced childhood".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Misplaced childhood".
- Aladdin_Sane › Envoyez un message privé àAladdin_Sane
Parfait par une nuit d'insomnie
- SEN › Envoyez un message privé àSEN
6 boules d'émotion intacte !
- Note donnée au disque :
- SEN › Envoyez un message privé àSEN
6 boules d'émotion !
- Note donnée au disque :
- fab22 › Envoyez un message privé àfab22
un album ciselé au millimètre, mélodies planantes, Marillion au fait de sa gloire !
- Note donnée au disque :
- Ramon › Envoyez un message privé àRamon
Une suite vertigineuse, pas chiante pour deux sous, même si les prods 80's m'ont toujours un peu dérangé (quelle époque de merde quand on y pense), je passe outre et plussoie un ensemble majestueux.
- Note donnée au disque :