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Karen Dalton › It's so hard to tell who's going to love you the best
- 1997 • Koch KOC-CD-7918 • 1 CD
10 titres - 30:46 min
- 1/ Little Bit of Rain (2:30)
- 2/ Sweet Substitute (2:40)
- 3/ Ribbon Bow (2:55)
- 4/ I Love You More Than Words Can Say (3:30)
- 5/ In the Evening [It's So Hard to Tell Who's Going to Love You the Best] (4:29)
- 6/ Blues on the Ceiling (3:30)
- 7/ It Hurts Me Too (3:05)
- 8/ How Did the Feeling Feel to You (2:52)
- 9/ Right, Wrong or Ready (2:58)
- 10/ Down on the Street [Don't You Follow Me Down] (2:17)
informations
Studio A, The Record Plant, New York City, USA, 1969
line up
Harvey Brooks (basse), Karen Dalton (guitare douze cordes, banjo, chant), Kim King (guitare acoustique), Dan Hankin (guitare acoustique), Gary Chester (percussions)
chronique
Je suis tout simplement désemparé et pris d'un vertige indescriptible rien qu'à l'idée de vous parler de ce chef-d'œuvre. Car c'est bien de chef-d'œuvre qu'il s'agit, et ce malgré les quelques défauts qui l'égrainent, choses qui lui donnent indubitablement ce cachet supplémentaire et délicieusement suranné. C'est devenu presqu'un lieu commun de prendre comme point de comparaison ce fruit étrange de la chanson jazz qu'est Billie Holiday pour évoquer le cas de Karen Dalton. Or, celle-ci rejetait en bloc cette allusion. Compagne, voire muse, des membres du Band de Bob Dylan, ce n'est pas un hasard si l'on retrouve à ses côtés Harvey Brooks (qui finira d'ailleurs par produire son second album, toujours indisponible en CD). Mais à ceux qui peuvent se le procurer, je n'ai qu'un mot : jetez vous sur la réédition de son premier disque, présenté ici ! Dix chansons douces amères à la fois pleines de grâce et de détresse, qui véhiculent un sentiment de tristesse infinie qui n'a jamais été aussi beau à entendre. À l'écoute de cette voix rocailleuse et lourde d'un vécu qu'on ne pourrait décrire, on ne sait plus si c'est le soleil ou le nuage noir qui le cache que nous sommes amenés à admirer. Peut-être est-ce les deux à la fois. Car la force de cette collection de dix titres est de pouvoir rendre les sentiments de désolation et de plénitude, si pas compatibles, en tout cas complémentaires. Dans un dépouillement extrême dominé par les guitares acoustiques et le banjo, Karen s'approprie les titres de Fred Neil, Jelly Roll Morton et Tim Hardin, parmi tant d'autres, pour en faire ressortir la vérité nue. Sous ses airs de country folk, Karen Dalton chante le blues ; pas celui qui répond à un quelconque critère esthétique, mais celui qui vient des tripes. Un état d'âme, une façon d'être, une raison de vivre.
note Publiée le samedi 23 novembre 2002
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commentaires
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- varg › Envoyez un message privé àvarg
cool!!
- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
ça peut se faire
- CeluiDuDehors › Envoyez un message privé àCeluiDuDehors
Effectivement ca serait pas mal de le chroniquer aussi, album tres different de celui-ci mais tres bon aussi.
- Note donnée au disque :
- varg › Envoyez un message privé àvarg
à quand la chro de "in my own time" ?
- CeluiDuDehors › Envoyez un message privé àCeluiDuDehors
Chope ce disque avec un DVD en bonus, musique vraiment superbe, minimaliste mais qui va a l essentiel, une voix absolument magnifique!
- Note donnée au disque :