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Mandrill › Composite truth

8 titres - 43:19 min

  • 1/ Hang Loose (4:48)
  • 2/ Fencewalk (5:32)
  • 3/ Hagalo (2:48)
  • 4/ Don't Mess With People (4:56)
  • 5/ Polk Street Carnival (6:06)
  • 6/ Golden Stone (7:16)
  • 7/ Out With the Boys (5:10)
  • 8/ Moroccan Nights (6:43)

informations

Electric Lady Studio, New York City, USA, hiver 1972

Le label Collectables a réédité les quatre premiers albums de ce groupe dans un coffret sous l'intitulé "The Ultimate Collection".

line up

Claude Cave (claviers, chant), Fudgie Kae (basse), Omar Mesa (guitare, percussions, chant), Charles Padro (batterie, percussions, voix), Carlos Wilson (saxophone, chant), Lou Wilson (trompette, percussions, chant), Rick Wilson (saxophone)

chronique

Avec "Composite Truth" et ses albums à venir, Mandrill ne va plus tourner le dos au terreau funk dont il est issu. Progressivement, ils vont se détacher de l'aspect outrageusement éclectique de leur musique qui en fit à la fois tout le charme et l'intérêt. Ainsi, c'est sur ce troisième album que les premières traces de ce changement sur la pointe des pieds sont perceptibles. Les quatre premiers titres de l'album sont donc, en toute logique, de gros morceaux de funk au groove entêtant ("Fencewalk"), laissant à la seconde partie de l'album le soin d'authentifier leur démarche à l'ouverture hétéroclyte. Ces ressortissants de l'île de Panama vont pour le coup apporter des couleurs supplémentaires à leur musique, en juxtaposant à ce funk fiévreux et salace les sonorités exotiques de ce que l'on n'appelle pas encore les musiques du monde. "Polk Street Carnival" est l'exemple type de ce nouveau souffle ; un titre à la rythmique élastique sur fond de musiques des îles, de calypso plus précisement. La plus longue plage de l'album, "Golden Stone", qui fait suite à "Polk Street Carnival", est la première concession à l'esthétique pop/rock présente sur l'album, chose qui était monnaie courante sur leurs deux premiers albums. C'est une mélodie que l'on croirait presqu'écrite par le tandem Lennon/McCartney qui peu à peu se déroule et prend des allures de jam jazzy possédée entre Chicago Transit Authority et Blood, Sweat & Tears, une fois encore. L'étonnante ballade "Out with the Boys" et le très jazzy cool "Moroccan Nights" complètent le tableau d'un disque aux facettes et aux approches diamètralement opposées mais toujours complémentaires. Original et facétieux, mais aussi bien trop décousu que pour plaire pleinement.

Moyen
      
Publiée le jeudi 21 novembre 2002

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    commentaires

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    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
    avatar

    Le fameux "Fencewalk" se serait inspiré d'un obscur titre de funk brésilien (de Waltel Branco), qui est je dois dire absolument incroyable, à l'égal du meilleur P-Funk ricain de l'époque. En 72 c'était vraiment tout le Brésil qui ne touchait plus terre...

    https://youtu.be/Y1TjVyYa7kg

    Macbeth Envoyez un message privé àMacbeth
    Le diptyque inaugural 'Hang Loose'/'Fencewalk' est une telle tuerie funk, entre la basse élastique du premier et la lave guitaristique en fusion du second que le reste du disque fait fatalement pâle figure... Mandrill tente de nouvelles chose et semble bien se marrer mais tombe aussi dans pas mal de travers seventies : jams gratuites, gimmicks faciles, sans oublier le coup rance des instrus remplissages ('Hagalo'). Surtout, le niveau moyen des compos est un cran en-dessous des précédents, malgré cette entrée en fanfare.
    Note donnée au disque :