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Scott (Chant), Mike (Guitare), Tommy (Guitare), Dave (Bass), Scott (Batterie)
Dragbody fait partie de ces groupes hardcore new-school assez difficiles d'accès, mais une fois que l'on a fait l'effort d'écouter, quel bonheur ! Cet album est tout bonnement somptueux. Dissonant, extrême, complexe, on pourrait le comparer à un croisement d'un "Converge" et d'un "Dillinger Escape Plan". De véritables chefs-d'œuvre de brutalité figurent sur ce disque : la chanson Lord of The Flies en est le parfait exemple. Seule exception, le titre Baton Rouge/May 20th dont la première partie part plus dans un style d'émocore trippant pour enchaîner sur une deuxième partie extrêmement violente. Le chanteur a une voix gutturale très puissante qu'il arrive à placer à merveille sur des morceaux pourtant très complexes. La batterie, quant à elle, n'est pas en reste, tapant des rythmes improbables et surprenants, s'adaptant à la musique destructurée que nous offrent les guitares. Ces guitares, justement, techniques et brutales, nous projettent leurs riffs acérés en pleine face. Dragbody, c'est aussi une ambiance malsaine (on s'en doutait avec ce nom), oppressante et violente, digne d'un tueur psychopathe. Une seule chose est sûre, on ne ressort pas indemne de l'écoute de ce disque, un incontournable !
note Publiée le lundi 18 novembre 2002
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comment ça, pochette classe ? on a un topic pour ce genre de pochettes, à présent
Clairement! Un putain d'album, quand il est sorti c'était vraiment un truc niveau brutal supérieur. A mon avis ca vieillit bien mieux que pas mal de groupes de la même époque. Et bien trop vite disparu, en hiatus pendant longtemps (le temps au guitariste d'être le gratteux live de Britney) puis une séparation traduite par des formations diverses plus sludge/stoner par ses membres.
Je le trouve profondément puissant ce disque et d'une violence assez rare. Beaucoup de riff sont excellent et le cataclysme de la batterie y est sacrément violent. Encore un disque que j'écoute avec beaucoup de plaisir 5 ans après son acquisition.