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Produit par Rick Rubin. 1989-1990.
Chuck Biscuits (batterie), John Christ (guitares), Glenn Danzig (vocaux), Eerie Von (basse)
Sans doute le moins heavy de la série des méfaits de la bande à Danzig. Cet album est un hommage caché aux Doors (jusque dans l'arrière de la jaquette, copie quasi-conforme de leur premier album !). Le son est radicalement différent de la précédente production du groupe mais cela provient plus d'un changement dans les compositions que d'une astuce de studio. C'est aussi l'arrivée des chansons douces dans les albums de métal (genre "Winds of change" chez Scorpion, yurk !) avec "Blood and Tears" et ce sera une constante dans tous les albums suivants. Malgré ce revirement de situation et l'aspect toujours un peu ridicules des paroles touchant satanisme et compagnie cet album est unique en son genre et le son est tout simplement énorme.
Les titres les plus lourd "groovent" de façon langoureuse et sentent le bayou à plein nez et l'ombre de Jim Morrison plane sur les riffs puissants de "Her Black Wings" par exemple. Certains titres voient apparaître les guitares acoustiques mais à caisses métalliques pour sur, résultant en un son nasillard du meilleur effet et renforçant un aspect sudiste déjà fort prononcé (comme "777", envoûtante et répétitive à l'infini...). Les talents de soliste de John Christ font ici merveille. En bref un très bon album très bien équilibré, un monument du rock lourd, un classique à ranger aux cotés des meilleurs Black Sabbath et autres groupes du même acabit.
note Publiée le lundi 11 novembre 2002
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Note moyenne 30 votes
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Puissant, mélodique, dansant, mystique, classe, huileux, ensoleillé, sombre, rugueux, tendre, magique, imparable. Mais je n'avais rien compris à tout ça lors de mon adolescence, cette source bluesy sans doute. Je l'avais échangé contre stomp 442 d'Anthrax...
Vraiment très bon, c'est blues, c'est metal, c'est deep, c'est du Deep Blues Metal. 30 ans plus tard, Zeal and Ardor a repris le flambeau...
On reprend les mêmes ingrédients que sur le premier album, mais cette fois-ci tout fait mouche, chaque morceau est un tube en puissance.
Putain, "Tired of Being Alive", quel tube, quelle classe !
purée le pauvre bassiste qui joue sur une note...ils en abusèrent aussi sur le 4p. C'est bon pour leur coté glamouille.