Vous êtes ici › Les groupes / artistes › K › Kraftwerk › The Man Machine
Kraftwerk › The Man Machine
- 1978 • Capitol records 0777 7 46039 2 8 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
---|---|---|
Ultimex | jeudi 12 mai 2022 - 17:25 | |
Trelkovsky | samedi 19 juillet 2014 - 15:56 | |
kaplan | jeudi 4 avril 2013 - 21:29 | |
Canicheslayer | dimanche 25 avril 2010 - 12:37 | |
spock27 | mardi 9 février 2010 - 14:15 | |
Parabole | lundi 25 mai 2009 - 21:14 | |
Warsaw | vendredi 14 avril 2006 - 20:39 | |
Thirdeye | jeudi 2 mars 2023 - 04:45 | |
Richter | jeudi 7 mai 2020 - 11:48 | |
Marco | jeudi 7 mai 2020 - 00:28 | |
tritium_v | lundi 9 février 2015 - 14:24 | |
Max50 | lundi 2 février 2015 - 15:35 | |
AlXX | jeudi 17 avril 2014 - 20:46 | |
kama | jeudi 10 avril 2014 - 13:39 | |
Horn Abboth | mercredi 27 novembre 2013 - 12:40 | |
Seijitsu | dimanche 5 février 2012 - 10:41 | |
MY WAR | mercredi 23 février 2011 - 14:46 | |
E. Jumbo | lundi 7 février 2011 - 19:32 | |
Wotzenknecht | samedi 13 mars 2010 - 11:01 | |
zugal21 | samedi 24 novembre 2007 - 14:57 | |
Aiwass | samedi 15 septembre 2007 - 12:11 | |
systema | samedi 26 août 2006 - 20:23 | |
Shelleyan | mardi 20 décembre 2005 - 21:59 | |
Trimalcion | mardi 20 décembre 2005 - 16:17 | |
torquemada | dimanche 14 septembre 2003 - 21:24 | |
iPouet | lundi 28 septembre 2015 - 11:57 | |
Pacific231 | mardi 16 décembre 2014 - 22:20 | |
bloodyhours | mardi 17 décembre 2013 - 16:21 | |
taliesin | mardi 9 juillet 2013 - 13:00 | |
Dead26 | samedi 6 novembre 2010 - 22:36 | |
sog | jeudi 9 avril 2009 - 21:18 | |
Punkfloyd | mercredi 2 avril 2008 - 02:09 | |
gotulb | mercredi 6 février 2008 - 22:57 | |
empreznor | dimanche 9 décembre 2007 - 12:34 | |
merci pour le fusil... | mardi 7 août 2007 - 11:38 | |
COLDSTAR | dimanche 29 juillet 2007 - 00:03 | |
Botherhood | dimanche 21 janvier 2007 - 19:52 | |
joliteintdepeche | lundi 1 janvier 2007 - 02:07 | |
adem-flake | mardi 4 avril 2006 - 12:46 | |
Painkiller | jeudi 12 novembre 2009 - 18:45 | |
eleventwelve | samedi 26 août 2006 - 21:05 | |
zbr | jeudi 25 janvier 2007 - 15:32 | |
Møjo | jeudi 2 janvier 2003 - 22:35 |
cd • 6 titres
- 1The Robots
- 2Spacelab
- 3Metropolis
- 4The Model
- 5Neon Lights
- 6The Man Machine
informations
Klingklang studios, Düsseldorf, Allemagne, 1978.
line up
Ralf Hütter (chant, électronique), Florian Schneider (chant, électronique), Karl Bartos (percussions électroniques), Wolfang Flur (percussions électroniques)
chronique
Créer une musique propre à priver de tout libre-arbitre, de toute volonté, de toute velléïté de réflexion, faire de chacun de nous, quel que soit son rang, un robot stupide et soumis à l'impitoyable pulsation. Plus que jamais, Ralf et Florian se font les chantres de la modernité. Nous vivons à l'ère des machines qui anéantissent impitoyablement le caractère humain de toute création. Bientôt, elles nous dominerons en tout, Deep Blue battra le champion du monde d'échecs et l'ordinateur sera devenu le seul outil de composition, le seul medium qui nous lie au monde extérieur, le seul instrument de musique. Toute trace d'humanité non encore fonctionnelle doit être passée au filtre de la machine. Nous y sommes. Qui a vu Kraftwerk sur scène vous le confirmera : ce sont à présent des automates qui jouent à leur place. Disque le plus célèbre, le plus influent et le plus cité, véritable archétype, "The man machine" en est devenu un classique : "We are the robots..." Tout est dit. D'une perfection froide et effrayante, cette electro-pop composée et agencée au millimètre n'aura pas fini de faire rêver tous les producteurs new-wave, en même temps qu'elle trouvera son parfait écho outre-atlantique, dix ans plus tard, avec le "Strings of life" de Derrick May, qui signe l'acte de naissance de la techno. Au fond de tout cela, vous trouverez (en cherchant bien), une petite pointe de tristesse et de mélancolie, comme un vague regret de l'ordre ancien. En attendant, ce disque résume plus que tout autre l'ordre nouveau, bien qu'il s'irrigue aux sources de l'expressionisme et du constructivisme, et bien qu'il aille du côté d'une pop plus dansante et plus universelle. Même si la vision somme toute insupportable véhiculée par ce disque (qui n'a pas tant vieilli que ça, je trouve) est aujourd'hui battue en brèche, elle continuera encore longtemps à fasciner et à exercer son irrésistible pouvoir d'attraction/répulsion.
note Publiée le mardi 20 décembre 2005
dernières écoutes
Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "The Man Machine" en ce moment.
tags
- album précurseur (70)
- pochette rouge (522)
- pochette quartette (178)
Connectez-vous pour ajouter un tag sur "The Man Machine".
notes
Note moyenne 43 votes
Connectez-vous ajouter une note sur "The Man Machine".
commentaires
Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "The Man Machine".
- (N°6) › Envoyez un message privé à(N°6)
Non, trois posts pour ne rien dire et faire des injonctions. On se croirait sur Twitter putain.
- Richter › Envoyez un message privé àRichter
Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait pas d'incidence sur le social. Je dis juste que cette appellation fait surtout référence à autre chose. 5 lignes pour ne rien dire...
- Note donnée au disque :
- (N°6) › Envoyez un message privé à(N°6)
C'était vraiment très intéressant (mais en fait pourquoi les gens qui ont quand même appelé leurs parents/copain/copine pendant deux mois ils n'ont qu'une envie c'est d'aller les voir en vrai... hum, il doit y avoir un truc avec le social qui tiens dans le physique en fait, mais faut faire croire qu'être enfermé avec son smartphone c'est tout pareil qu'être ensemble IRL, aucune incidence sur le social bien sûr...). Parlons de Kraftwerk surtout, en tout cas ici.
- Richter › Envoyez un message privé àRichter
En fait c'est une notion de sociologie qui date des 70s et qui fait référence à la lutte des classes. Donc je le répète parlons plutôt de distanciation physique.
- Note donnée au disque :
- (N°6) › Envoyez un message privé à(N°6)
@Richter : euh... non. On parle bien de vie sociale, c'est à dire de vie en société, c'est à dire avec les autres, quels qu'ils soient. Le terme n'infère aucune différence de milieu ou de classe en lui-même. Donc distanciation sociale convient parfaitement, puisque ce qu'on vit actuellement justement va au-delà de la simple prise de distance physique (qui de toute façon va de soi sauf pour les moules et qui varie selon chacun, perso j'ai envie de coller des tartes aux gens qui me collent).
Mon préféré de Kraftwerk également. Hyper pop, dans le fond.